Algérie - A la une

"Personne ne peut nous donner de leçons sur la démocratie"




Le secrétaire général du MPA, Amara Benyounès, a animé un meeting à la maison de la culture d'Oum El-Bouaghi, où il a d'emblée mis en exergue la conjoncture économique née de la chute du prix du pétrole. "Certes, nous ne sommes pas en 1986, néanmoins, il faut dire la vérité aux Algériens comme l'a souligné le président de la République. Car, en 2016, le pays ne dispose que de 150 milliards de dollars de réserves de change et le déficit financier oscille entre 20 à 30 milliards de dollars, et de ce fait, il est nécessaire d'entamer des réformes économiques", dira-t-il.Tout en rappelant le programme économique que compte présenter le gouvernement bientôt, Benyounès qualifie le commerce informel de cancer de l'économie car il menace la production nationale.Par ailleurs, le conférencier a évoqué, comme à chaque meeting, le Printemps arabe qu'il qualifie de menace pour l'Algérie.Il soulignera, dans ce sillage, l'absence d'un gouvernement d'union nationale en Libye, les efforts déployés par le président de la République depuis 3 ans pour la sécurité de ce pays qui abrite, actuellement, selon des experts,7 000 éléments de Daech et leur impact sur la Tunisie. Aussi, appellera-t-il la classe politique à un consensus qui, selon lui, est le seul moyen pour contrecarrer le terrorisme.Mais pas seulement, puisque Amara Benyounès mettra en avant l'autre menace en évoquant l'intérêt soudain de certains pays au Sahara occidental, alors que le principe de l'autodétermination est immuable."La démocratie est la crédibilité populaire qui demeure la force du président de la République et le pays a payé un grand tribut de200 000 morts et 20 milliards de destruction, personne ne peut, alors, nous donner de leçons sur la démocratie", lance Amara Benyounès. Il ne manquera pas, aussi, de parler du tweet du Premier ministre français. Selon lui, l'opposition attendait cette occasion pour remettre sur la table l'article 102 de la Constitution ayant trait à la capacité de gouverner. "La même opposition critiquait auparavant le Président pour ses sorties sur le terrain et sur les médias et ne veut pas accepter le fait que la population aime son Président", lancera-t-il. Il dira encore qu'"il n'existe pas d'opposition, seulement des personnes qui ne disposent pas d'alternative, alors qu'on a besoin de construire une démocratie dans un climat pacifique".S'agissant de Panama Papers, l'orateur, tout en dénonçant l'atteinte voulue à la personne du président de la République, dira de laisser la justice faire son travail.K. MESSAD


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