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2000 femmes à la Course féminine



2000 femmes à la Course féminine
La cinquième édition de la course féminine contre le cancer du sein s'est déroulée vendredi, au stade du 5 Juillet, dans une ambiance festive en solidarité avec les femmes atteintes de cette pathologie.Organisé par l'association El Amel-CPMC en collaboration avec la Fédération algérienne d'athlétisme à l'occasion d'Octobre Rose, le mois mondial de lutte contre le cancer du sein, a vu la participation de près de 2000 femmes dont des enfants. Une forte mobilisation autour de cette action qui prend de l'ampleur d'année en année.
Le mini-marathon, sur un itinéraire de 5 km, a drainé des femmes de tous âges venues des différentes localités de la wilaya d'Alger, et parmi elles celles qui sont aujourd'hui guéries du cancer et d'autres en plein traitement. Portant des t-shirts roses et des casquettes blanches, les participantes ont formé sur le terrain du stade du 5 Juillet le signe adapté à la lutte contre le cancer du sein qui se voulait un message d'espoir aux personnes atteintes de cette maladie. «Cette initiative organisée en coordination avec la Fédération nationale d'athlétisme avait pour object la sensibilisation de la femme de la nécessité de pratiquer le sport quotidiennement pour réduire les risques de développer un cancer du sein, qui enregistre chaque année plus de 11 000 nouveaux cas au niveau national.
Ce rendez-vous sportif se veut également un message de solidarité avec les femmes atteintes du cancer du sein à travers le territoire national», a indiqué Hamida Kettab, secrétaire générale de l'Association El Amel-CPMC, avant de rappeler l'importance du dépistage précoce. «Cette course se veut également une action citoyenne pour mettre en garde contre la sédentarité et faire la promotion de l'activité physique qui réduit de près de 40% le risque d'apparition d'un cancer du sein», ajoutera-t-elle.
En ouverture, une première course des enfants pour leurs mamans avec le slogan «Je cours pour maman» a été lancée par le ministre de la Santé, de la population et de la Réforme hospitalière, le Pr Mokhtar Hasbellaoui, accompagné des ministres de la Jeunesse et des sports, El Hadi Ould Ali, et de l'Environnement et des Energies renouvelables, Fatma Zohra Zerouati. Le ministre de la Santé a exprimé son engagement et celui du gouvernement à accompagner les initiatives s'inscrivant dans la lutte contre le cancer, toutes localisations confondues. Prenant part à la course féminine, le Pr Hesbalaoui a encouragé ce type d'initiative qui permettra de sensibiliser à cette maladie.
A la question relative à la disponibilité des traitements, en l'occurrence les produits d'innovation et de radiothérapie, le ministre de la santé a estimé que «l'année 2018 sera celle de la disponibilité et de la qualité en matière de prise en charge thérapeutique des cancéreux», tout en affirmant que les moyens thérapeutiques d'innovation existent déjà et pour ce qui est des nouvelles molécules, «il faut peser le pour et le contre.
Faire un bon traitement ne veut pas obligatoirement dire utiliser les dernières technologies. La technologie et la technique de choix sont celles qui donnent le meilleur résultat». Concernant les rendez-vous éloignés pour la radiothérapie au CPMC, M. Heballoui a indiqué que les centres ont acquis les accélérateurs, mais ils sont en attente de leur installation qui demande du temps. «Il faut savoir que les trois accélérateurs affectés au Centre anti-cancer (CAC) de Drâa Ben Khedda (Tizi Ouzou) seront bientôt lancés, alors que ceux de Sidi Bel Abbès et de Tlemcen ont commencé à prendre en charge les premiers patients, en plus des 9 accélérateurs destinés aux CAC d'Adrar, Béchar et El Oued».
Interrogé à propos du manque de personnel paramédical suite au départ massif à la retraite, le ministre de la Santé a annoncé que le dossier de la formation des paramédicaux est ouvert et que le Premier ministre a instruit une commission interministérielle impliquant les départements de la Santé, du Travail, des Finances, de l'Enseignement supérieur ainsi que la Fonction publique pour que, définitivement, l'avenir des Instituts supérieurs de la formation paramédicale soit réglé.
«Un délai de 15 jours a été octroyé pour ce faire et les secrétaires généraux des ministères concernés ont été instruits par leurs ministres respectifs afin de faire plus vite», a-t-il assuré et de rappeler que la priorité pour son département est la réorganisation des structures de soins et la mise en place d'un réseau de soins, de façon à ce que, a-t-il précisé, lorsque le diagnostic du malade est établi, on doit savoir quel circuit emprunter afin d'assurer une bonne prise en charge de ce dernier. Il a par ailleurs démenti l'information relative à l'élaboration d'un nouveau projet de loi sur la santé : «Le projet de loi est au niveau de l'Assemblée populaire nationale (APN) et nous sommes en train de travailler pour défendre cette loi face aux parlementaires», a-t-il ajouté.
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