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Aïn El-Turck
'plusieurs points de vente informels de moutons ont fait leur apparition dans les quartiers et certaines zones essaimées à travers la commune d'Aïn El-Turck et ce, au même titre que les trois autres municipalités que compte cette contrée côtière. En effet, garages, parkings, terrains vagues, entrepôts, de diverses marchandises et autres extensions d'habitations, se sont reconvertis dans cette activité lucrative, à quelques jours de la célébration des fêtes de l'Aïd El-Adha. Certains propriétaires louent des espaces à ces maquignons occasionnels. Dans le quartier Bensmir, communément appelé douar Naquousse et/où dans celui du Commandant Ferradj, ex-douar Maroc, la vente du mouton est proposée depuis plusieurs jours déjà parfois même à l'intérieur des habitations où des espaces ont été aménagés pour le besoin par les propriétaires tandis que d'autres ont cédé à la location leur garage à voiture et/où une courette.Notons aussi dans ce même contexte que l'approche de l'Aïd accouche d'une autre activité décriée liée à la commercialisation de coutelas et de hachettes, mis en vente libre sur le marché des fruits et légumes entre autres, qui se transforme pour cette circonstance en une grande exposition-vente, en plein air, d'un éventail d'articles et autres accessoires nécessaires, destinées à l'utilisation pour le rite du sacrifice d'Abraham. Du coutelas aux différentes dimensions en passant par les hachettes et autres couperets, aussi impressionnants les uns que les autres et acérés pour la plupart à couper un cheveu en deux, toute une variété d'instruments est exposée pour la vente sur des tréteaux de fortune par de jeunes revendeurs à la sauvette. Ce constat a fait dire à une ménagère que «n'importe quel individu peut se procurer ainsi un coutelas comme une tablette de chocolat auprès de ces revendeurs à la sauvette». Toujours est-il que dans le poncif de cette activité commerciale illicite, versée essentiellement dans la vente d'armes blanches, où le plus réticent des clients a, en effet, l'embarras du choix, l'informel, qui mine perfidement le secteur du commerce, semble a priori, cette fois-ci, avoir désormais imposé sa présence. Nombre d'interlocuteurs abordés à ce sujet ont fait part de leur inquiétude et de leur consternation à propos de cette vente libre d'armes blanches dans les lieux publics. « Il existe pourtant des magasins spécialisés dans ce genre d'activité commerciale où la possibilité d'identification du client est beaucoup plus importante que chez ces revendeurs à la sauvette et ce, en cas dans d'un fâcheux éventuel. Aucun argument ne peut être avancé pour justifier et/ou tolérer la transgression d'une quelconque infraction, qui peut nuire à autrui dans un certain cas de figure», a commenté un riverain, habitué du marché. «Des couteaux qui traînent à portée de main dans un marché où les altercations sont incluses dans l'ambiance cela n'est sûrement pas rassurant», a fait remarquer un autre interlocuteur.

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