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APN: Lutte contre le crime et la corruption et création d'emplois, au centre des débats




APN: Lutte contre le crime et la corruption et création d'emplois, au centre des débats
A cet effet, le député Khaled Tazarart du Front El Moustakbal, a mis en garde contre les fléaux sociaux qui menacent les jeunes en Algérie, à l'instar de la consommation et de la vente de drogue et d'alcool, appelant à la réalisation de projets économiques et la création de postes d'emploi afin de prémunir les jeunes contre ces fléaux.Le député El Hadj Laroussi Krid, du parti El Karama, a appelé à la protection des jeunes, notamment dans les régions frontalières contre le fléau de la drogue, soulignant que la wilaya de Tlemcen était particulièrement exposée aux risques du trafic de drogue provenant des frontières ouest du pays, estimant que l'unique solution résidait en la lutte contre le chômage et l'encouragement de l'investissement dans le cadre des PME.
Le député Mohamed Said Maansar, de l'alliance MSP-FC, a affirmé que le temps était venu pour faire prévaloir l'intérêt suprême du pays et lutter contre la corruption dans tous les domaines, outre la réforme des systèmes éducatif et sanitaire et le maintien de la monnaie nationale qui constitue l'un des symboles de la souveraineté nationale.
Il s'est interrogé, en outre, sur le pullulement des barques de la mort qui emmènent des jeunes et même des enfants en Europe. Les députés du Rassemblement pour la culture et de la démocratie (RCD) ont indiqué que la crise en Algérie était une crise politique, refusant d'évoquer le volet économique.
A cet égard, la députée Leila Hadj Arab a affirmé que "l'Algérie vit le chaos et l'instabilité depuis 18 ans, du fait que les précédents gouvernement avaient passé sous silence différents dépassements".
Le député Mohcine Belabès (secrétaire général du RCD) a estimé que "le plan d'action du gouvernement et les déclarations du Premier ministre" ont exagéré la description de la situation actuelle, donnant une image plus effrayante de la crise que celle conçue par les citoyens", ajoutant que le gouvernement "dissimule la réalité des orientations générales de l'évolution de l'économie nationale à l'opinion publique".
M. Belabbès a estimé que le Plan d'action "n'a pas apporté une solution sérieuse" garantissant une révision du système rentier et bureaucratique à l'origine, a-t-il dit, de la faillite de l'Etat, le retard accusé dans la création de nouvelles entreprises et l'entrave de l'activité des entreprises existantes".
L'intervenant a plaidé pour une "restructuration à tous les niveaux et dans différents domaines".
Estimant que la crise n'est pas d'ordre financier ou conjoncturel, le député a imputé la responsabilité de la situation que vit l'Algérie au gouvernement qui peine, depuis 18 ans, à dégager une vision claire et à avoir une lecture anticipée des évènements permettant de mettre en place une stratégie adéquate et efficace en matière de développement".
Avant de conclure, M. Belabbès a fait savoir que les députés de son parti voteront contre le Plan d'action du Gouvernement.
Les partis au Pouvoir ont exprimé leur soutien au Plan d'action du Gouvernement, notamment le Rassemblement national démocratique (RND) qui a enregistré une présence massive au troisième jour avec plus de 80 interventions depuis le début du débat.
Dans ce sens, le député Djamel Ghighane a relevé l'impact positif du Plan d'action dans le domaine social, notamment l'éducation, l'enseignement et la santé sur lesquels a misé le président de la République.
Le député Noureddine Yekdoumi de la même formation politique a salué la détermination du gouvernement à poursuivre la concrétisation du programme du président de la République, notamment en ce qui concerne l'édification de l'Etat de droit et la réforme de la justice, plaidant pour l'activation de la numérisation en vue de la modernisation des transactions économiques et du traitement des affaires sociales outre la défense de la souveraineté nationale et la poursuite de la lutte contre le terrorisme et le crime organisé.
Mme Khadidja Serraj du RND a accueilli favorablement la décision judicieuse du président de la République de ne pas recourir à l'endettement extérieur, appelant à la conjugaison des efforts pour lutter contre la corruption et la création d'une prime forfaitaire au profit des personnes atteintes de maladies chroniques.
Dans le même sillage, les députés Mohamed El Hadi Ben Abderrahmane et Aissa Nekkasse, ont salué le Plan d'action du Gouvernement et le projet du président de la République en matière de concrétisation des réformes dans l'économie nationale, la préservation de la justice sociale, de la solidarité nationale et l'instauration de la bonne gouvernance.
Pour sa part, la députée Nabila Biyaza du Mouvement populaire algérien (MPA), a mis l'accent sur l'importance de lutter contre le népotisme et le régionalisme pour préserver la stabilité du pays.
M. Belkacem Slatnia du parti du Front de Libération nationale (FLN) a exprimé le soutien de sa formation au Plan d'action qui vise à trouver des solutions à la crise sans recourir à l'endettement extérieur.
Après les interventions des députés, le débat s'est poursuivi par les interventions des présidents des groupes parlementaires.
La réponse du Premier ministre et le vote du Plan d'action du Gouvernement sont prévus pour jeudi.
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