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Après les quartiers de Sidi El Houari, Les Planteurs, Canastel, Bouamama…


Après les quartiers de Sidi El Houari, Les Planteurs, Canastel, Bouamama…
Les citoyens oranais ont été surpris il y a quelques jours par des sangliers qui rodaient tranquillement en milieu du tissu urbain à la recherche de nourriture. Des images de sanglier en plein centre-ville comme au niveau du Bd Front de mer et la place karguentah ont été postées sur les réseaux sociaux. En cette période où les responsables locaux s'activent à mobiliser tous les moyens pour la réussite de la saison estivale, on s'interroge sur le phénomène des animaux errants qui a déjà pris de l'ampleur dans certaines cités à Oran.Après les chiens, c'est les sangliers qui menacent les habitants de la ville. C'est ainsi que l'on se demande pourquoi les services concernés ne prennent pas encore les mesures qui s'imposent pour venir à bout de cette situation.Les battues effectuées l'année passée pour réduire la population des sangliers considérés comme une espèce très nuisible pour l'agriculture n'ont pas suffi pour mettre un terme à la menace constatée ces derniers jours dans cette région par ces bêtes sauvages. Le sanglier côtoie ces lieux à la recherche de nourriture, et à la faveur d'un environnement caractérisé par l'absence d'hygiène. Ils ont été aperçus aussi du côté de Ras el Aïn, Les Planteurs et Sidi el Houari. Ces bêtes affamées sortent des forêts de Murdjadjo et de la montagne des Lions pour se rassasier dans les nombreuses décharges sauvages de la ville. Des intrusions de ces bêtes sont signalées un peu partout dans la ville à l'exemple de Canastel, Belgaïd, Rocher, Misserghin et Haï Bouamama. En effet, ces derniers sont en quête de nourriture et surtout d'eau en cette période de sécheresse. Pis encore, ces animaux sèment la peur et l'inquiétude chez les habitants. Ces derniers nous ont fait part de cette véritable menace pesant sur leur vie, notamment très tôt le matin ou dans la soirée.Cela, sans compter les risques d'épidémie sur la santé des gens, car ces animaux sauvages sont vecteurs de maladies. Beaucoup de citoyens souhaitent voir les responsables locaux procéder à l'organisation de battues pour leur épargner le risque d'être attaqués par ces pachydermes qui circulent toujours en troupeau.Leur présence a été aussi signalée aux abords de la zone industrielle, des dépotoirs et au niveau du massif forestier d'El Mactaâ. Sur la route nationale 11 reliant les wilayas d'Oran et Mostaganem, et la route de la corniche supérieure, nombreux sont les automobilistes qui ont été surpris par la traversée subite des hordes de sangliers, phénomène qui a causé plusieurs accidents dans le passé. Ils se déplacent en bande de 3 à 5 bêtes.Des dizaines d'hectares de cultures de la saison, sont actuellement menacés par des hordes de sangliers. A Oran-Est et notamment dans les parcelles de Mers El Hadjadj, Aïn El Biya et Bethioua, le peu de récoltes qui ont été réalisées sont à la merci des groins de ces bêtes. Rien n'est épargné par son gros groin, les légumes, les fruits, les céréales, les olives, les pousses d'herbes, et même les palmes pleines d'épines du figuier de barbarie n'échappent pas à sa voracité. Le nombre de sangliers a pris une telle ampleur ces derniers mois au niveau de cette zone qu'il est devenu un vrai casse-tête pour les agriculteurs qui ne savent plus à quel saint se vouer pour s'en débarrasser. Dès la tombée de la nuit, des hordes pouvant atteindre la vingtaine de têtes sortent d'on ne sait où et investissent les champs pour ne les quitter qu'au petit matin, l'estomac plein de fruits et légumes. Un sanglier adulte peut facilement dévorer jusqu'à 50 kg de nourriture en une seule nuit, ce qui fait de lui l'animal sauvage le plus ravageur pour l'agriculture.


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