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Bac 2017: «On a juste évité la catastrophe»



Bac 2017: «On a juste évité la catastrophe»
Les épreuves du baccalauréat qui ont pris fin jeudi dernier se sont déroulées dans des conditions qu'on peut qualifier «d'acceptables». C'est ce qu'a affirmé le secrétaire général du Conseil des lycées d'Algérie, (CLA) Idir Achour. Il déclarera qu' «on a juste évité la catastrophe» lors de cette session 2017 où il n'y a pas eu de fuite massive des sujets. Cela ne veut pas dire, dit-il, que cette session s'est déroulée dans de bonnes conditions, puisque tout le monde a constaté qu'on a encore du mal à maîtriser les nouvelles technologies ; les sujets ont tout même circulé sur les réseaux sociaux quelques minutes après le lancement des épreuves.Il a également fait état des retards dans la distribution des sujets après 30 à 45 minutes des horaires fixés pour le début des examens. Un facteur de déconcentration qui pèse considérablement sur l'esprit des élèves. Ces retards étaient dus, selon des informations relayées par la certains organes de presse et selon le témoignage de certains élèves à une prétendue fuite mardi soir de certains sujets qui auraient été remplacés par des sujets de réserve. Mais, la ministre de l'Education, Nouria Benghabrit, a déclaré que «le retard dans la distribution des sujets n'a guère de rapport avec le remplacement des sujets dû à une éventuelle fuite des sujets, tel qu'il a été interprété par certains». Elle a également clarifié que «l'origine de ce retard, est tout simplement dû au retard dans l'acheminement des sujets aux centres d'examen».De son côté, le chargé de communication de l'Union nationale du personnel de l'éducation et de la formation (Unpef), Djilali Belkheir a indiqué qu'ils ont entendu qu'il y aurait eu fuite de sujets des deux matières philosophie et physiques et qui auraient été remplacés par des sujets de réserves, dans trois wilayas, à savoir Tizi Ouzou, Alger et Djelfa. Mais, dit-il, «malgré notre instance on n'a pas pu confirmer cette information ou cette supposée fuite des sujets». Il a souligné que son syndicat ainsi que d'autres sont contre ce dispositif de surveillance «exagéré».Pour Djilali Belkheir «le dispositif qui a été mis en place nous éloigne de l'objectif pédagogique de l'examen, à savoir évaluer les connaissances de l'élève et dresser le profil de l'étudiant», a-t-il souligné. Le syndicat plaide pour la révision des conditions et des mesures régissant le baccalauréat en faisant appel aux expertises de psychologues, sociologues, pédagogues et tous les acteurs concernés, y compris les parents. Il a également exigé la réintroduction de la fiche de synthèse au baccalauréat pour pouvoir évaluer efficacement les efforts des candidats et instaurer la rigueur en luttant contre l'absentéisme.Les syndicats ont également dénoncé l'attitude sévère de certains chef de centres d'examen à l'égard des retardataires dont le nombre a dépasse les 2000. «Il est inconcevable d'empêcher des candidats qui ont fait une minute ou deux de retard de passer leur examen, notamment le baccalauréat», a regretté Idir Achour.
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