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Boudiaf dément
La production nationale couvre actuellement 61% des besoins du marché national«Il y a des parties connues qui veulent provoquer une pénurie des médicaments et l'exploiter pour des raisons électorales.»La pénurie de médicaments n'est qu'un motif de polémique. Le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière a écarté toute idée de rupture des stocks de médicaments au sein des officines et même de la Pharmacie centrale. Interpellé sur cette question qui occupe l'actualité nationale, jeudi en marge d'une séance consacrée aux questions orales, tenue au niveau de l'Assemblée populaire nationale, le premier responsable du secteur a démenti cette info en soutenant qu'il s'agit d'une perturbation. Abdelmalek Boudiaf ne s'est pas arrêté là, il est allé plus loin jusqu'à porter des accusations à certaines parties connues dans la production des médicaments et qui veulent créer cette pénurie pour des raisons purement politiques et électorales. «Il y a des parties connues qui veulent provoquer une pénurie des médicaments et l'exploiter pour des raisons électorales», a-t-il soutenu en précisant que l'Etat ne peut pas interrompre les programmes d'approvisionnement des médicaments pour assurer le traitement des patients. «Allez voir au niveau de la pharmacie centrale et vous vous rendez compte que cette information est infondée», a-t-il déclaré tout en rappelant que la production nationale couvre actuellement 61% des besoins du marché national. Abdelmalek Boudiaf reconnaît, toutefois, qu'il y a une perturbation dans l'approvisionnement de certaines officines en assurant qu'il sera bientôt remédié aux dysfonctionnements enregistrés. «Une étude est actuellement en cours pour définir les besoins du marché en médicaments afin d'assurer leur disponibilité d'ici 2018», a-t-il rassuré. La Fédération algérienne du médicament a relevé l'absence de plus de 210 molécules sur le marché et sans aucune alternative. Cette pénurie, explique le président de l'Union nationale des opérateurs de la pharmacie, serait due aux «retards accusés dans la délivrance des programmes d'importation et le contrôle des quantités importées». Ce qu'a rejeté le premier responsable du secteur. Par ailleurs, au sujet des enfants autistes, le ministre de la Santé a souligné l'importance d'associer tous les secteurs concernés et autres intervenants à l'élaboration du Plan national de prise en charge de la maladie d'autisme. Répondant à une question d'un député, le ministre a indiqué qu'une commission nationale multisectorielle a été mise en place pour contribuer à l'élaboration du programme de prise en charge de cette maladie. Il a précisé que cette commission, supervisée par le ministère de la Santé et regroupant également les secteurs de l'éducation, du travail, de l'enseignement supérieur et le mouvement associatif, était chargée d'élaborer une stratégie d'organisation, de coordination et de suivi des activités de prévention et de prise en charge de l'autisme et de l'accompagnement des malades. «Ce programme s'inspire des expériences et objectifs de pays étrangers pionniers en matière de prise en charge de l'autisme notamment en matière de formation et de dépistage précoce de la maladie», a ajouté Abdelmalek Boudiaf. Il a rappelé l'intérêt particulier que le président de la République accorde aux personnes atteintes d'autisme et à la nécessité d'apporter des solutions à leurs problèmes médicaux et sociaux. Concernant les centres anticancer dont l'Algérie s'est dotée, le ministre a estimé qu'il constituaient un acquis pour le système sanitaire algérien. Le citoyen est libre de choisir entre le secteur public ou privé pour se faire soigner», a soutenu le ministre pour qui le secteur privé complète celui public. Après avoir souligné l'impératif de dispenser des prestations de qualité signalant que les nouveaux centres dont s'est doté le secteur de la santé ont permis d'alléger la pression. Il a annoncé que deux nouveaux centres seront prochainement ouverts à Tlemcen et Sidi Belabbès et que d'autres structures ouvriront vers la fin de l'année dans les wilaya d'Adrar, Laghouat et Tizi Ouzou.
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