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Bouguerra rappelle le rôle important de l'Algérie



Bouguerra rappelle le rôle important de l'Algérie
L'ambassadeur d'Algérie à Washington, Madjid Bouguerra, a rappelé le rôle important de l'Algérie dans la formation d'un gouvernement d'union nationale (GNA) en Libye, et souligné l'impératif d'aider ce cabinet à former une armée et un appereil de sécurité nationaux. « Il est de notre devoir en tant que partenaires et amis de la Libye d'aider le GNA à former une armée et un appareil de sécurité nationaux », a indiqué Bouguerra en abordant les questions sensibles de la région, dans un entretien à Al-Monitor, un site d'information spécialisé dans les affaires du Moyen-Orient.Il a, de surcroît, rappelé l'attachement de l'Algérie au principe de non-ingérence. Al-Monitor a souligné à ce propos que l'Algérie a été l'un des premiers pays qui ont appelé à la création d'un gouvernement d'entente nationale en Libye. Cette proposition a été ensuite approuvée par la communauté internationale, y compris par les Etats-Unis, a relevé le site. Evoquant le dernier rapport annuel du département d'Etat qui a considéré l'Algérie comme un pays de transit et de destination pour l'immigration clandestine et la traite des être humains, l'ambassadeur a tenu à préciser que le gouvernement a démontré une nouvelle volonté politique pour prendre en charge ce fléau.En outre, les autorités ont procédé à la création d'un comité interministériel, chargé de coordonner les activités liées à la prévention et à la lutte contre la traite des personnes, en adoptant également un plan d'action national en la matière. Sur la question sahraouie, Bouguerra a indiqué qu'il comprenait la frustration des Sahraouis qui attendent depuis plus de 25 ans le référendum d'autoreprésentation. Il est revenu par la même occasion sur l'expulsion en mars dernier par le Maroc du personnel de la Mission des Nations unies pour l'organisation d'un référendum au Sahara occidental, en disant que « la crédibilité du Conseil de sécurité est en jeu. Mais aussi l'avenir des missions de paix de l'ONU (à) si le Maroc peut expulser (une mission de l'ONU) aujourd'hui, d'autres pays le feront demain ». Revenant sur la mesure proposée par la chambre des représentants dans le cadre du budget fédéral américain, portant sur le recensement des réfugiés sahraouis à Tindouf, Bouguerra a souligné que, sur cette question, le Sénat américain a été beaucoup plus favorable à l'Algérie. Le projet de loi validé par la chambre haute du Congrès américain ne fait aucune référence à cette disposition. « Bien au contraire, le Sénat a intégré une disposition accordant une aide de 1,4 million de dollars à l'Algérie destinée à financer la formation contre le terrorisme, soit 100.000 dollars de plus que ce qu'a proposé le président Barack Obama dans son projet budget. C'est une reconnaissance à la contribution de l'Algérie dans la lutte contre l'extrémisme dans la région », a noté Bouguerra.
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