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Bouira: L'usage des pesticides en question


La direction des services agricoles de Bouira (DSA) a organisé une rencontre régionale sur l'usage rationnel des pesticides, au niveau de l'Institut national spécialisé dans la formation professionnelle (INSFP). C'est un rendez-vous de sensibilisation sur la nécessite de l'utilisation prudente des pesticides à cause des dangers qu'ils véhiculent, notamment en cas du non-respect des règles strictement réglementaires. Des agriculteurs, céréaliculteurs et grainetiers, ainsi que des représentants des associations de la protection des consommateurs, des secteurs de l'environnement, de la santé et de l'agriculture des 5 wilayas limitrophes y ont été conviés. Melle Fatima Messaour, inspectrice du service phytosanitaire de la DSA, dira à ce sujet : « Cette journée est une occasion d'informer et de sensibiliser sur l'usage des produits phytosanitaires. Et comme on utilise les pesticides à longueur d'année vu leur importance, donc, on doit sensibiliser les agriculteurs, les manipulateurs et les contrôleurs que nous sommes sur les dangers encourus si nous n'adoptons pas les règles de protection. C'est la première initiative de l'année, il y en aura d'autres. Nous allons axer les interventions sur 2 thèmes essentiels, c'est-à-dire sur le volet du problème technique et l'autre point qui est la règlementation qui comprend également la commercialisation des produits phytosanitaires à usage agricole ». Car, il est question, pour cette dernière, de certains produits phytosanitaires à usage agricole, entre autres, les pesticides dont certains sont considérés comme étant hautement toxiques et contre lesquels des conseils pratiques et des avertissements ont été destinés en direction des agriculteurs et céréaliers, afin qu'ils maîtrisent leur usage, sans pour autant s'exposer à leur nocivité.D'ailleurs, dans l'une des communications à laquelle nous avons assisté, il a été fait cas de l'impact des produits phytosanitaires sur la santé, du moment que leur utilisation est sujette à une toxicité, si les règles d'hygiène et de sécurité ne sont pas suivies. Ces derniers provoquent des intoxications aiguës qui évoluent vers d'autres chroniques, et au pire vers le cancer des poumons. « Au contact par les yeux et la peau, à l'inhalation par le nez, et l'ingestion par la bouche. Et de la sorte, nous recommandons aux manipulateurs de ces produits hautement toxiques, qu'ils soient agriculteurs, céréaliculteurs grainetiers ou simples manipulateurs, qu'ils se mettent des kilts de protection qui comportent des masques à cartouches, des gants imperméables, ou des combinaisons phytosanitaires jetables qui sont créées spécialement pour protéger les agriculteurs contre les risques chimiques », a plaidé l'inspectrice du service phytosanitaire à la DSA. D'autres intervenants ont préconisé également l'utilisation des pesticides, à savoir les insecticides, herbicides et fongicides, qui doivent être officiellement homologués. Sur ce point, nous avons tenu à avoir l'avis d'un spécialiste du domaine, qui est M. Mohamed Badis, directeur commercial de la société allemande Bayer Algérie, invité lui aussi à cette rencontre, et a tenu à nous éclairer un tant soit peu sur l'importance de cet évènement destiné au monde de l'agriculture, dans son volet de commercialisation et usage des produits phytosanitaires, notamment ceux considérés hautement toxiques. Notre interlocuteur garantira que « la société Bayer qu'il représente ne rencontre pas ce genre de risques, étant donné qu'elle fabrique et commercialise ses propres produits qui assurent une excellente sélectivité des céréales grâce à la technologie du phyto-protecteur qui permet de renforcer la protection de la céréale.
Et ils permettent, aussi, une double action de haute performance éprouvée qui assure un désherbage complet des champs de blé en toute sécurité, tant sur le plan environnemental que sur la santé ». Il indiquera à cet effet que toutes les normes de sécurité ont été étudiées par la firme Bayer, qui est considérée comme leader dans ce domaine. Si les produits sont relativement chers pour les agriculteurs, par contre, ils assurent une parfaite protection et rendement des cultures, sans pour autant affecter l'environnement.


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