Bouira / Zone industrielle de Sidi Khaled

Situation n Sur les 84 projets affectés à cette zone, seuls 24 sont opérationnels, alors que dix autres sont en cours d'annulation et d'autres sont en cours de lancement ou à l'arrêt.Le wali de Bouira, Nacer Maskri, a sommé hier les investisseurs dont les projets engagés dans la zone industrielle de Sidi Khaled (sud) accusent d'énormes retards, à relancer leurs chantiers afin de créer de l'emploi et de la richesse. Au cours d'un conseil de wilaya, le wali a lancé des ultimatums à certaines entreprises accusées de lenteur et manque de volonté dans la réalisation de leurs projets, dont certains sont à l'arrêt depuis plusieurs mois, et ce, malgré les instructions et les mises en demeure. Malgré toutes les mesures de facilitation et d'accompagnement des investisseurs accordées par les pouvoirs publics pour booster l'industrie dans la wilaya de Bouira, plusieurs projets d'investissements prévus à la zone de Sidi Khaled ne sont pas encore lancés à ce jour et d'autres sont à l'arrêt, selon le rapport présenté par la commission de la direction de l'industrie et des PME (petites et moyennes entreprises). Sur les 84 projets affectés à cette zone, seuls 24 sont opérationnels, alors que dix autres sont en cours d'annulation et d'autres sont en cours de lancement ou à l'arrêt, selon le rapport de la commission. En matière de création d'emplois, sur les 6000 postes prévus, seulement 2500 postes ont été créés à ce jour au niveau de la zone de Sidi Khaled, selon les statistiques de la direction du secteur. Présents à cette rencontre, certains entrepreneurs ont justifié leur retard par quelques contraintes techniques et administratives concernant notamment la viabilisation de la zone dont les travaux sont toujours en cours. Au niveau de cette zone, le groupe privé Ival prévoit d'implanter une usine de montage de véhicules de marque Iveco d'une capacité de 1000 à 1 500 véhicules par an, avec un taux d'intégration allant jusqu'à 20 %. Cet investisseur a évoqué le problème de viabilisation de la zone, qui l'empêche d'accélérer les travaux. Lundi dernier, le chef de l'exécutif a tenu une réunion similaire avec les différentes parties concernées, notamment les investisseurs des zones d'activités communales (ZAC). R. L./ APS