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BRÈVES du Centre
Vente de volaille sur les accotements de la route : Que font les services de la DCP 'L'intoxication alimentaire de masse survenue au niveau de la commune de Chorfa et ayant fait plusieurs centaines de victimes n'a pas encore livré tous ses secrets. Mais une chose est certaine, la volaille consommée lors de cette kermesse populaire n'est pas étrangère ce sinistre sanitaire. Selon plusieurs citoyens interrogés, des poulets vifs sont proposés à la vente sur les accotements de la RN26 et même au marché hebdomadaire de la ville. Même si le prix proposé aux clients est alléchant, il est à hauteur de 300 DA/kg, il n'en demeure pas moins que la salubrité laisse à désirer. Cette pratique hautement préjudiciable pour la santé des consommateurs n'est pas l'apanage de Chorfa, loin s'en faut. Elle est répandue à travers la quasi-majorité des communes de Bouira. En effet, les poulets vendus sont abattus sur place, dans une mare de sang, et mis dans un récipient pour les immobiliser et égoutter leur sang. Une fois égorgé, il est remis au client qui paye le vendeur sans se poser trop de questions sur les conditions dans lesquelles le poulet est préparé. À partir de ce constat, une question se pose d'elle-même : que font les services de contrôle et d'hygiène ' Pas grand-chose à dire vrai, puisque malgré la prolifération de ce genre de pratiques, rares sont les commerçants qui sont verbalisés. R. B.Après la disparition d'une adolescente à El-Djorf (M'Sila) : Des habitants protestentIl n'y a toujours pas de nouvelles de la petite Khaoula Saker, portée disparue depuis lundi dernier à Ouled Derradj (M'Sila). Six jours après, la famille espère la retrouver saine et sauve. La population se mobilise et les services de sécurité poursuivent les recherches. Durant ce week-end, un grand nombre d'habitants de la localité d'El-Djorf, dans la commune de Ouled Derradj, sise à 20 kilomètres du chef-lieu de Bouira, ont procédé à la fermeture de la route qui mène aux communes de l'est de la wilaya pour protester contre la disparition d'une jeune lycéenne depuis lundi dernier. Les protestataires demandent d'actionner le plans de recherche des disparus et refusent le laxisme des autorités locales. "C'est pour tenter de la retrouver, mais aussi par compassion et solidarité avec la famille de la jeune que nous avons agi de la sorte", dira un des manifestants. Cette disparition remet au goût du jour la hantise des kidnappings en Algérie. Un événement auquel personne ne s'attendait est venu bousculer la quiétude des habitants du village. La disparue Khaoula Saker, âgée de 16 ans, élève de première année au lycée Hamidi-Aïssa à Ouled Derradj, a disparu depuis lundi dernier à 16h30. Le père a cherché sa fille en vain. Juste après la disparition de Khaoula remarquée après sa sortie du lycée, les recherches ont été entreprises par les villageois qui ont tout simplement pensé qu'elle a eu un accident. Les parents décident de signaler cette disparition aux services de la gendarmerie. Aussitôt, des recherches ont été entreprises, mais sans résultat. De vastes territoires ont été passés au peigne fin. Toujours rien. Entre-temps, l'angoisse s'accentue.Chabane BOUARISSA


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