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BRÈVES du Centre
Ihitoussène (Tizi Ouzou) : Déplacement des ossements de 20 martyrsLes villageois d'Ihitoussène, dans la commune de Bouzeguène, ont procédé, dernièrement, au déplacement des ossements de 20 martyrs anonymes du village, tombés au champ d'honneur lors des deux batailles d'Icheriden 1857 et d'El-Mokrani 1871. Enterrés dans des fosses profondes individuelles mais renfermant deux tombes superposées, ces martyrs ont bénéficié d'une sépulture digne en présence de l'imam du village. Par ailleurs, 6 tombes appartenant aux arrière-grands-parents de villageois ont été également déplacées sur autorisation de leurs familles. La décision de déplacement des ossements a été prise à l'unanimité lors d'une assemblée générale du village afin de poursuivre le projet d'ouverture d'une piste dans le village. Un projet qui, d'ailleurs, est accueilli avec une grande satisfaction puisqu'il va désenclaver une grande partie du village et, éventuellement, permettre le lancement d'autres projets. Il est encore possible de retrouver d'autres caveaux dans un cimetière abandonné depuis près de deux siècles. Vendredi dernier, lors de la commémoration de Yennayer 2967, une cérémonie de recueillement a été organisée par les villageois pour honorer, pour la première fois, la mémoire des martyrs des insurrections. Le choix d'organiser cette cérémonie, en ce jour du nouvel an amazigh, porte une valeur fortement symbolique. Les villageois prévoient de construire un monument de mémoire en ce lieu, un moyen de rendre hommage au sacrifice de ces hommes qui ont pris part aux deux insurrections, avec des armes fabriquées par les forgerons martyrs, dans les ateliers de la forge ancestrale de "Tahanuts n'Tejmâat".K. N. O.GHARDAIA : Une nouvelle tour de contrôle à l'aéroport Moufdi-ZakariaDans le cadre du projet de développement et de modernisation de la gestion de l'espace aérien national, décidé par les pouvoirs publics pour cinq aérodromes (Alger, Oran, Constantine, Ghardaïa et Tamanrasset), une nouvelle tour de contrôle aux normes internationales au niveau de l'aéroport international Moufdi-Zakaria de Ghardaïa sera bientôt réceptionnée. Le taux de réalisation de cette structure aéroportuaire dont les travaux ont été confiés à une entreprise chinoise, a atteint 60%. Elle est édifiée sur une superficie de 2 000 m2, en structure mixte (béton armé et charpente métallique) d'une hauteur de 50 mètres, avec une vigie d'une superficie de 53 m2, selon sa fiche technique. D'un coût de pas moins de trois milliards de dinars, ce projet, qui sera doté d'équipements de radionavigation les plus modernes et de balisage de haute intensité, permettant respectivement le guidage des avions au vol, au décollage et à l'atterrissage nocturnes, doit répondre aux normes et recommandations de l'Organisation de l'aviation civile internationale (OACI) en matière de sûreté, sécurité et qualité de service. Cette tour, dont la réception est prévue à fin de l'année en cours, permettra d'améliorer les conditions de travail des aiguilleurs du ciel et traduit la volonté de doter cette wilaya du sud du pays, réputée pour ses potentialités économiques, de moyens lui permettant de développer un trafic international, notamment avec les pays émetteurs de touristes, selon les services de l'Etablissement national de la navigation aérienne (ENNA).B. A.Bouira : Les ZAC et ZI au point mortLes diverses zones d'activité que compte la wilaya, ainsi que la zone industrielle de Sidi Khaled (commune d'El-Hachimia, 15 km au sud-est de Bouira), peinent à décoller, en dépit des efforts consentis par les pouvoirs publics, afin de doter Bouira d'un véritable pôle industriel digne de ce nom. Et pour cause, la plupart des zones d'activité que compte la wilaya "végètent" depuis des années et n'ont toujours pas atteint leurs objectifs. Ainsi, les zones implantées à Lakhdaria, Taghzout, Aomar, Sour El-Ghozlane, Bechloul et El-Esnam, sont pour ainsi dire en jachère. Sur les six zones d'activité concernées par des travaux de réhabilitation, quatre ont vu leurs chantiers "timidement" lancés, notamment à Bouira, Taghzout, Lakhdaria et Aomar. Une enveloppe budgétaire globale estimée à plus de 522 millions de DA leur a été allouée en 2014. Deux ans plus tard, la situation n'a quasiment pas changé. Pour ce qui est de la zone industrielle de Sidi Khaled, elle n'a d'industrielle que le nom. Sur les 82 projets espérés en 2014, uniquement 23 sont pleinement opérationnels, et qui représentent près de six milliards de DA d'investissement sur les 40 milliards prévus initialement. Si les pouvoirs publics n'ont pas pu doter la wilaya de Bouira d'un parc industriel digne de ce nom durant les années "fastes", où l'argent coulait à flots, comment le pourraient-ils en ces temps de vaches maigres ' L'optimisme du wali de Bouira, Mouloud Chérifi, qui affirme que la wilaya pourrait être un "poumon économique" de la région, se heurte à une réalité amère, à savoir que les investisseurs ont irrémédiablement fuit la wilaya, tant les contraintes administratives y sont légion et que l'heure ? crise économique oblige ? n'est plus à l'investissement de masse. R. B.
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