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Célébration exceptionnelle de Yennayer




Célébration exceptionnelle de Yennayer
La commune de Blidet Omar ou en berbère "Thala N'Amar" est la deuxième ville algérienne après la ville de Tlemcen à avoir abrité, cette année, les festivités de la célébration officielle de Yennayer. À cet effet, le wali délégué de Touggourt, Abdelkader Bensaïd, accompagné du secrétaire général du Haut Commissariat à l'Amazighité, Si El-Hachemi Assad, a inauguré la cérémonie de cette célébration qui a marqué l'actualité des habitants de cette région.Dans son allocution, le SG du HCA, Si El-Hachemi Assad, a mis l'accent sur l'importance que les autorités accordent à Yennayer en lui donnant un caractère officiel et national. "Les festivités liées à la célébration du 1er Yannayer de cette année par leur caractère national sont abritées par presque toutes les instantes officielles du pays et avec un rayonnement à travers toutes les wilayas. Ce qui traduit la volonté politique de l'Etat algérien consistant à redonner à Yennayer sa vraie valeur civilisationnelle et historique." Et de souligner que "Yennayer de cette année est exceptionnel car il coïncidera avec la première année de la constitutionnalisation de la langue amazighe issue de la dernière révision constitutionnelle".L'orateur rappellera que "durant 2017, le HCA s'attellera à la concrétisation de projets en coordination avec les directions de l'éducation et des universités ayant pour but d'enseigner et de promouvoir la culture amazighe et leur insertion graduelle dans le système éducatif, universitaire et aussi leur réserver une place dans les médias".Dans ce sillage, le HCA et l'université d'Ouargla procèderont le mois prochain à la signature d'une convention de partenariat pour l'enseignement et la recherches dans le domaine de la langue et culture berbères. Aussi, au programme de ces festivités, des conférences sur le thème suivis de débats, où les conférenciers ont mis en exergue deux hypothèses en rapport avec la célébration de Yennayer.La première a trait à l'agriculture du fait que nos ancêtres les Berbères considéraient ce jour comme les portes de l'année avec l'espoir d'avoir une bonne récolte l'année d'après. La seconde est en rapport avec le jour de l'intronisation du roi amazigh Chachnak comme pharaon d'Egypte.Ammar Dafeur
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