Algérie - Revue de Presse

Centre culturel «Chahid Gherras Bouazza»




La ville d’Es-Sénia mérite mieux La ville d’Es-Sénia est bien connue des Algériens, à travers tout le territoire national. Sa renommée va, cependant, bien au-delà, du fait de l’aéroport international qui est implanté sur son territoire. On pourrait ajouter, à la raison de cette notoriété, la zone industrielle qui attire quelques investisseurs étrangers, pas plus. Car pour le reste, la ville ne brille pas par l’originalité de son architecture, de son artisanat ou de quelques autres activités propres. Par l’intérêt réservé à la culture locale, encore moins, si l’on devait se référer à l’environnement immédiat du centre culturel qui porte le nom du Chahid Gherras Bouazza et qui donne sur la rue Bahi Amar, une des avenues commerçantes «huppées» de la localité. Ce n’est pourtant pas le jardin, relativement bien entretenu et qui fait partie du patrimoine du centre qui est en cause. L’état de propreté de ce dernier prouve, si besoin est, que les responsables du Centre culturel apportent leur petite pierre à l’édifice, selon les moyens dont ils disposent. Ce qui se passe à l’intérieur des murs est une autre affaire. La culture, en Algérie est une question de vue. De l’argent que l’on gaspille en soirées animées par des stars moyen-orientales payées à coup de millions et qui ne profitent qu’à certains cercles. Que dire d’un patelin de province ? Existe-t-il des traditions culturelles propres et une politique en la matière qui détient, du haut de l’édifice, sur les structures de bases ? Les Sénialis, à l’image de leurs compatriotes algériens, ont-ils la possibilité d’apprécier des pièces de théâtre, d’aller au cinéma, de visiter des musées, de choisir des programmes de télévision locale variés, d’aller se promener en toute sécurité dans des parcs propres et attrayants ou d’assister à des conférences où ils pourront contribuer à l’épanouissement et la circulation des idées ? Sont-ils tenus au courant des décisions qui intéresse directement leur quotidien ou ne sont-ils confrontés qu’à des difficultés où avoir une réserve d’eau ou voir une rue balayée et propre relève de la gymnastique ? C’est là où le bât blesse dans le cas du Centre «Gherras Bouazza» qui plaît côté jardin mais qui donne à réfléchir, côté cour. Les passants qui passent à proximité, se sont aujourd’hui habitués au spectacle des détritus qui jonchent la ruelle qui se situe derrière le Centre. Un tableau sale et malodorant qui sied mal à l’image de la Culture et au local situé dans un endroit qui pourrait connaître un meilleur sort. Il n’est pas dit que les services de nettoiement de l’APC en sont la cause directe. La proximité du marché communal, qui produit beaucoup d’ordures, pourrait cependant faire l’objet de plus d’attention et des services de police chargés de la salubrité publique et des services communaux pour que le quartier ne soit pas laissé à la merci des marchands qui y ont des étals. Quitte à instaurer des horaires de fonctionnement pour laisser aux équipes de nettoyage, le temps et l’occasion, pour montrer qu’ils ont fait leur part de travail. Mohamed Amine Benadda
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