Algérie - Urbanisme

Circulation routière dans la capitale: Un conseil du gouvernement pour désengorger Alger



Circulation routière dans la capitale:  Un conseil du gouvernement pour désengorger Alger




La problématique de l’incroyable engorgement routier dans la capitale suscite un intérêt croissant auprès des autorités du pays. Le ministre de l’Intérieur a dans ce sens annoncé hier qu’un conseil du gouvernement susceptible d’étudier les problèmes générés par les embouteillages allait bientôt se tenir.

Les embouteillages bientôt au menu d’un conseil du gouvernement, ou tout au moins les incessants bouchons qui encerclent la capitale, car se déplacer à Alger est devenu un calvaire quotidien pour des millions de citoyens.

Le ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales, Tayeb Belaïz, a annoncé qu’un conseil du gouvernement allait bientôt être consacré aux problèmes que rencontre la ville, dont celui majeur de la circulation automobile.

«L’axe le plus urgent sur lequel il faut insister est celui de la circulation automobile qu’il faut régler le plus vite possible», a ainsi affirmé le ministre, cité par l’APS, en marge d’une visite de travail dans la wilaya d’Alger.

Les embouteillages, même s’ils ont de tout temps représenté une gêne considérable pour les usagers de la route, vont crescendo depuis quelques années. Ils sont aujourd’hui incessants, ne suivent aucune logique horaire et de plus en plus denses.

D’ailleurs selon les estimations de la DGSN, plus de sept millions de véhicules circulent quotidiennement de 6h à 22h sur le territoire national, dont plus d’un million uniquement dans Alger et sa périphérie.

Il a même été calculé qu’entre 7h et 8h, 30.000 voitures et bus pénètrent dans le centre-ville. Les autorités ont donc pris conscience de ce que peuvent subir les citoyens afin de se déplacer et semblent ainsi résolues à améliorer la situation.

«Les citoyens endurent le martyre pour se déplacer à l’intérieur de la capitale. Il faut accorder toute la priorité à ce problème», a insisté le ministre.

En outre, les impacts de ces encombrements sont plus que tangibles et hautement dommageables, et ce tant sur la santé physique et psychologiques des usagers de la route que sur l’environnement, l’économie ou le fonctionnement des administrations et autres entreprises, les taux d’absentéisme et de retard étant significatifs.

Sondage d’opinion auprès des automobilistes

Une attention de plus en plus accrue est accordée à la circulation routière. Ces embouteillages ont fait l’objet de divers ateliers lors des Assises nationales du transport, tenues en décembre dernier, et qui avaient réuni tous les acteurs de ce secteur.

A l’issue de ces réflexions, certaines mesures qui pourraient fluidifier le trafic routier ont été évoquées, comme l’utilisation du transport collectif, la réhabilitation du transport du personnel pour diminuer la charge sur les routes, le dégagement de couloirs spécifiques pour les transporteurs des voyageurs ou encore l’installation des feux tricolores dans les centres urbains.

Cependant, afin de traiter réellement le problème, le comprendre est plus que nécessaire. Raison pour laquelle il est prévu de mener un sondage d’opinion auprès des automobilistes afin de connaître les raisons de leurs déplacements.

«Un sondage d’opinion sur un échantillon d’automobilistes pour connaître les mouvements des usagers de la route est nécessaire pour savoir d’où viennent les voitures qui ferment les autoroutes de la capitale chaque matin et vers où elles se dirigent», avait ainsi expliqué Mohamed Tatachet, commissaire divisionnaire à la DGSN.

Ghania Lassal

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