Constantine - PREMIER TITRE HONORIFIQUE DE L’HISTOIRE DU CSC. Amrani: “Nous avons commis des erreurs impardonnables contre l’USMB”

Malgré le semi-échec concédé face à la lanterne rouge du championnat l’USM Blida, les Sanafir ont réussi à décrocher le titre de champion d’hiver le premier de leur histoire. En effet, le CSC, malgré sa longue histoire, ne compte à son actif qu’un seul et unique titre de champion d’Algérie, décroché il y a 20 ans de cela en coiffant sur le poteau lors de la dernière journée le MC Oran.

Un titre “honorifique” que les poulains de Amrani voulaient tellement fêter avec leurs fans mais les Blidéens l’ont “gâché” en remettant les pendules à l’heure. Un semi-échec qui laisse tout de même le CSC avec une avance assez confortable de 5 points avant d’affronter lors de la dernière journée le PAC.

Toutefois, le coach Amrani a endossé la responsabilité de ce nul estimant qu'il a fait les mauvais choix.

“C’est un nul avec un goût de défaite et j’endosse l’entière responsabilité car mon équipe n’as pas eu le rendement escompté. On a laissé filer deux point précieux ; c’est vrai qu’on a raté une belle occasion de conforter notre classement mais surtout offrir une belle victoire à nos cher supporters.”

Et d’ajouter: “Je savais que ce match allait être très difficile. On est passés complètement à côté de notre sujet. On n’a pas pu trouver de solutions face à une bonne équipe de Blida. Comme on dit, c’est un mal pour un bien car cela va nous permettre de travailler davantage pour corriger nos erreurs et améliorer notre rendement.”

À noter que le coach était particulièrement remonté contre ses défenseurs, notamment leurs positionnement sur le but égalisateur des visiteurs copie conforme à celui déjà concédé une semaine plutôt face à la JSK. Des erreurs qu’il qualifiera d’impardonnables, voire même de faute professionnelle.

“Ce n’est pas normal qu’à chaque fois, on encaisse des buts de la même manière sur balle arrêtée”, a-t-il martelé.

Amrani a également sermonné encore une fois son milieu de terrain burkinabais Sylla qui, selon lui, continue à commettre des fautes inutiles et écoper de cartons gratuits.


Adlène R.