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Coopération recommandée à l'aune d'une crise économique aiguë



Coopération recommandée à l'aune d'une crise économique aiguë
L'«Importance du secteur privé dans la consolidation de l'économie et rôle de l'université dans la promotion de l'investissement» est l'intitulé du séminaire organisé, récemment, par l'antenne locale de l'Ansej à la maison de jeunes Houari Boumediène de Tamanrasset. La rencontre a vu la participation des professeurs El Salmani Yahdih et Belali Ahmed, de l'université roi Fayçal du royaume d'Arabie Saoudite, et du professeur Dahimi Omar de l'université des sciences islamiques de Malaisie.Dans son intervention, M. Belali a d'emblée évoqué l'importance du secteur privé dans la création de richesses à l'aune des crises économiques ayant secoué le monde. L'investissement dans ce secteur pourvoyeur de postes d'emploi est considéré comme une solution alternative pour sortir de l'ornière. Pour sa part, le Dr El Salmani a mis en exergue l'importance de renforcer la relation université-secteur privé en concluant des accords de coopération visant à élargir leur champ de compétence en faisant appel à des qualifications et des consultations techniques permettant de résoudre les problèmes dans lesquels se débat notre économie.L'université bénéficiera ainsi de fonds dans le cadre de cette coopération, qui s'inscrit aussi dans la perspective de promouvoir la recherche scientifique et de développer plusieurs approches à même d'organiser des stages pratiques au profit des étudiants en fin de cycle et, du coup, multiplier les occasions d'embauche. Les expériences japonaise et saoudienne ont été présentées comme modèles de réussite par le Dr El Salmani, qui a invité l'assistance, composée essentiellement de jeunes porteurs de projets, d'étudiants et de cadres associatifs, à s'orienter vers le privé en vue de booster l'économie nationale.Intervenant dans le même sillage, le Pr Dahimi a, quant à lui, parlé des généralités liées à la promotion de l'investissement en se basant sur la sensibilisation, l'exercice et l'orientation, mais aussi sur la recherche productive et les projets d'investissement porteurs de richesse. Le choix des créneaux d'activité et le soutien de promoteurs titulaires de diplômes universitaires ont été les deux maître-mots du professeur malaisien, qui a mis l'accent sur les subventions accordées aux jeunes dés?uvrés en Algérie, avant d'ouvrir le débat et d'écouter les préoccupations et les problèmes sur lesquels bute réellement la jeunesse du Grand-Sud.Les conférenciers ont été peu convaincants avec leurs réponses qui ressortent d'un contexte théorique impossible à adapter sur le terrain en dépit des facilitations et des mesures incitatives prises par le gouvernement. Un gouvernement qui se contente de promulguer des lois sans chercher à les faire appliquer dans un pays rongé par la bureaucratie. L'exemple des financements bloqués par les banques et les retards constatés dans le traitement des dossiers au niveau régional, à la BADR de Ouargla notamment, a été cité par le directeur local de l'Ansej, Messaoudi Messaoud, qui s'en est remis à ses supérieurs hiérarchiques pour intervenir auprès des hauts responsables en vue d'en finir avec cette problématique qui revient tel un leitmotiv.



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