Algérie - Revue de Presse


Les administrations publiques en point de mire Lors de sa visite en Chine, lundi dernier, le ministre de la Justice Tayeb Belaiz a mis le doigt sur la plaie, en affirmant que les pratiques de corruption constituent un phénomène assez fortement enraciné dans notre société, les situant, notamment, dans certaines administrations publiques. Dans son intervention, à Pékin, à l’occasion de la première conférence annuelle de l’association internationale des responsables anti-corruption (IAACA), le Garde des sceaux est revenu sur la petite expérience algérienne dans la prévention et la lutte contre la corruption et la volonté politique en haut lieu insufflée par le Premier magistrat du pays. Et ce, après avoir ratifié la convention des Nations unies contre la corruption adoptée le 31 octobre 2003. Selon lui, l’apparition de nouvelles formes de criminalité sur les décombres de la décennie noire a poussé l’Etat algérien à entamer au plus vite des réformes dans le secteur de la justice et dans d’autres secteurs d’activités économiques. Il a été question, en particulier durant toutes ces années, de la mise en place d’un arsenal de textes régissant la vie économique, en proie à un marché parallèle tiré par les barons locaux et les bonnets de la criminalité internationale, à savoir le code du commerce, celui des marchés publics et des douanes, les lois relatives aux infractions à la législation des changes et à la monnaie et au crédit. Devant un parterre de spécialistes de la lutte contre la corruption, le ministre de la Justice a rappelé les nouvelles lois promulguées récemment, visant certaines formes spécifiques du crime organisé. Il s’agit, essentiellement, de celles concernant la lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme, du trafic illicite des stupéfiants et de la lutte contre la contrebande. A cela s’ajoute, a noté le ministre, l’introduction de nouvelles dispositions au niveau du code pénal et celui des procédures pénales, à travers, notamment, la création de juridictions spécialisées dans le traitement des affaires de crime transnational organisé. Néanmoins, le Garde des seaux a mis le doigt sur la plaie, en affirmant que les pratiques de corruption sont légion dans notre pays et constituent un phénomène assez fortement enraciné dans la société. Il les situe particulièrement dans certaines administrations publiques en rapport avec le privé. Abed Tilioua



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