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Cures thermales
Implanté sur une superficie de 13 ha située au- delà du périphérique-ouest (Route des poids-lourds) de la ville de Biskra, un nouveau complexe touristique thermal appelé Sidi Yahia est partiellement entré en fonction depuis le début du mois de mars dernier.Un hôtel 3 étoiles de 44 chambres, 22 bungalows, dont 2 VIP, les boutiques achalandées en dattes, produits de l'artisanat et les kiosques, crémerie et cafétéria, les aires de jeu pour les enfants, une salle de prière, la salle des fêtes et celle des conférences d'une capacité de 400 places, ainsi que le centre thermal alimenté par les mêmes eaux thermales que Hammam Salihine et doté de salles collectives et de cases individuelles pour hommes et femmes sont entrés en exploitation, pour le grand plaisir des visiteurs et des curistes affluant de tout le pays, a-t-on constaté.Le décor et les couleurs y sont harmonieux et étudiés pour mettre en exergue les référents culturels berbéro-arabes de la région et le culte du palmier dattier et des paysages sahariens et aurésiens faisant la spécificité de Biskra. Les bâtiments sont érigés autour d'un superbe jet d'eau, où les jeunes prennent volontiers des selfies.En ce lieu, on se sent dans un ailleurs éloigné du tumulte de la ville. Il s'en dégage une impression de sécurité apaisante, de profonde sérénité et de calme propices aux soins du corps et de l'esprit, renforcée par une présence et un service impeccable du personnel, lequel est aux petits soins pour les visiteurs et accueillant, chaleureux et souriant dès le portail d'entrée franchi.Des curistes satisfaits«Notre premier souci est de mettre à la disposition de nos visiteurs locaux et étrangers, et particulièrement les familles, un cadre de repos, de loisirs et de découverte de notre région. Depuis l'ouverture, 40% de nos visiteurs sont des Russes, Italiens, Chinois, Turcs et Espagnols, en villégiatures dans les Zibans.Nous avons aussi des locataires venus de toute l'Algérie pour profiter d'un séjour avec nuitées, d'une journée ou d'une simple séance de cure thermale. Après leur séjour, beaucoup regrettent de devoir s'en aller», a confié le directeur administratif intérimaire, visiblement catalysé et fier de ces premiers résultats «forts encourageants», estime-t-il, ainsi que d'avoir reçu les séminaristes de l'Association des médecins privés de Biskra (Ampb) qui a organisé une journée de formation médicale à Sidi Yahia comme pour marquer son soutien.Rencontrés sur les lieux, un couple de retraités venu de Aïn Touta, un groupe de jeunes d'Alger et les membres de l'Association des véritables amis de Biskra (AVAB), venus se requinquer, sont aux anges. Leurs témoignages sont laudateurs, admiratifs et favorables quant à la réception, aux services et à la qualité de ce nouvel espace «apportant un indéniable plus à la Reine des Zibans et à notre pays», diront-ils à l'unisson.«Merci à l'aimable directeur du complexe Sidi Yahia pour l'accueil et la compétence de tout l'encadrement et tous nos encouragements et gratitude à la famille Hadj Tayeb Louardi (frère et fils) pour s'être investie dans la réalisation d'un si beau et merveilleux lieu de soins thermaux, de détente et de tourisme», a ajouté Hadj Badri Djoudi, président de l'AVAB, appréciant le climat agréable et familial caractérisant les lieux.Le gaz de ville fait défautMais comme il n'en va jamais pour le mieux dans le meilleur des mondes sous nos cieux, où toujours les obstacles et les embûches de toutes natures entravent le développement des véritables investisseurs dans les secteurs agricole, industriel ou touristique que l'on se vante sans vergogne d'en posséder le potentiel mais que l'administration et les fournisseurs de services publics bloquent, par manque de réactivité, ce nouveau complexe touristique thermal, qualifié de "joyau" par les visiteurs, pâtit, selon ses dirigeants, de la difficulté de dénicher du personnel qualifié dans les différents métiers de l'hôtellerie et du divertissement, ainsi que du défaut de raccordement au réseau de distribution du gaz de ville qui lui permettrait d'envisager un avenir florissant.C'est que les travaux, entamés il y a seulement 3 ans, continuent pour finaliser cet ambitieux projet. Sans atteindre le confort des visiteurs, les chantiers de réalisation d'un parc d'attraction aquatique, d'une kheïma bédouine où seront servis des plats traditionnels et du thé, d'une immense salle de thérapie thermale et de soins cliniques, d'un stade de football, de 5 piscines et d'un bassin équipé d'un plongeoir aux normes olympiques, de 30 appartements en R+1 et d'une station de réparation, lavage et vulcanisation des automobiles sont en effet actifs.Avant la fin des travaux, les dirigeants de Sidi Yahia vont lancer une offre de recrutement nationale afin de pourvoir les dizaines de postes d'emploi offerts dans les secteurs du tourisme, des services et du gardiennage et demander à la direction des mines et de l'énergie de Biskra et à la SDE Biskra de hâter les procédures administratives pour que ce complexe touristique thermal puisse être alimenté en gaz naturel dans les plus brefs délais. «L'alimentation en gaz de ville de Sidi Yahia se fera incessamment dans le sillage d'un plan d'extension du réseau vers la nouvelle ville de Biskra qui en est mitoyenne et dont le noyau de 2000 logements est en voie de finition par une société chinoise», a-t-on appris.


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