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Dans moins de deux mois



Dans moins de deux mois
Déposer les armes et rester, ou quitter Homs pour d'autres régions de la Syrie' Dans une interview à Sputnik, le gouverneur de la ville a raconté comment se déroulait l'évacuation de la ville, qui marquera le passage de celle-ci aux forces de Damas. D'ici 6 à 8 semaines, l'évacuation du quartier d'Al-Waer à Homs sera terminée. C'est ce à quoi s'attend Talal al-Barazi, le gouverneur de la province. Al-Waer (près de 50 000 habitants) était le dernier refuge de l'opposition armée à Homs, et suite à son évacuation complète, la ville passera sous le contrôle de Damas." Dans six semaines à compter de ce jour, Al-Waer sera complètement libéré des groupes armés et sera un quartier de Homs comme les autres ", a estimé al-Barazi.À la mi-mars, le gouverneur a annoncé que les autorités syriennes, avec la coopération du Centre russe pour la réconciliation, sont parvenus à obtenir l'accord des combattants pour se retirer de la banlieue nord de la ville de Homs.Le premier convoi de cinq autocars a évacué des combattants et les membres de leurs familles du quartier, le 18 mars. Quelques jours plus tard, 400 combattants ont suivi leurs traces et se sont retirés de la banlieue nord de Homs.L'évacuation d'un nouveau groupe est attendue lundi 27 mars, une date qui a été annoncée par Talal al-Barazi." Un deuxième groupe sera évacué lundi prochain, c'est-à-dire demain. Il était prévu qu'ils quitteraient la ville aujourd'hui et prendraient la route d'Idlib, cependant les structures qui devaient accueillir les combattants n'étaient pas prêtes ", a-t-il fait savoir.M. al-Barazi a rappelé que le procès de la réconciliation a débuté à Homs en 2012, lorsqu'un projet d'évacuation des civils de la partie historique de la ville avait été élaboré sous l'égide de l'Onu. En ce moment, le premier groupe de 140 combattants s'est adressé aux autorités en leur demandant l'autorisation de quitter les quartiers bloqués par l'armée, de régler leur statut légal et de faire un retour à une vie pacifique. Leur retrait a eu des effets positifs sur le déroulement des évènements et a renforcé le taux de confiance en les autorités de la part des groupes armés.Interrogé sur la composition nationale des combattants à Al-Waer, le gouverneur de Homs a indiqué: " Compte tenu des informations que nous disposons, on peut conclure que la plupart d'entre eux sont des Syriens, cependant je pense qu'il y a aussi des ressortissants de pays occidentaux. " Et de poursuivre: " Ils ont deux options. La première est de partir. La seconde est de rester à Al-Waer, de déposer les armes et de bénéficier de l'amnistie présidentielle. La semaine dernière, 500 combattants se sont rendus aux autorités et ont demandé de rester dans la région en tant que civils ".Pour sa part, l'Envoyé spécial des Nations unies pour la Syrie, Staffan de Mistura, a fait part de sa profonde préoccupation suite à la récente escalade des combats à Damas, à Hama et dans d'autres parties du pays.
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