Algérie - A la une

De grandes missions pour les «donneuses de vie»




C'est à l'initiative de l'Association algérienne pour la planification familiale, comité de wilaya de Guelma, qu'une journée d'information dédiée aux nouveaux vaccins du calendrier national de vaccination a eu lieu, lundi, à l'hôtel Mermoura de Guelma.Un calendrier d'une importance certaine pour les sages-femmes, puisqu'elles sont en avant-poste pour informer les futures parturientes dudit programme entré en vigueur le 24 avril dernier et qui ne sera opérationnel qu'à partir de la troisième décade du mois de juin prochain pour les bébés de deux mois. «Nous avons réuni les sages-femmes de la wilaya, près de 170 cons'urs, non seulement pour célébrer cette journée mondiale, mais aussi pour les informer du nouveau calendrier de vaccination. Faudrait-il souligner que ce sont les sages-femmes, qui suivent non seulement les femmes avant, pendant et après l'accouchement, mais aussi vaccinent les bébés et les enfants», nous déclare en marge de cette journée la présidente du comité local de Guelma, Mme Benredjem Radila. Et de conclure: «Nous assurons cette mission de vaccination dans le secteur public. Nous nous devons de l'expliquer dans les moindres détails.Ce que je peux dire à ce sujet, en qualité de chef de service, c'est que nous n'avons reçu sur les 4 nouveaux vaccins que le poliomyélitique injectable (VPI). Nous attendons le reste !» Ainsi, une communication en rapport avec les nouveaux vaccins a été donnée par la représentante du service de prévention. Une communication qui a mis l'accent sur le b.a.-ba de la vaccination en général et de faire connaître les 4 nouveaux vaccins, en l'occurrence le vaccin antipoliomyélitique injectable (VPI), le vaccin combiné anti-rougeoleux, anti-ourlien et anti-rubéoleux (ROR), le vaccin combiné contre la diphtérie-tétanos-coqueluche, hæmophilus influenzæ b et hépatite virale B (DTC-HIB-HVB) et enfin le vaccin anti-pneumococcique. Bien qu'étant l'un des plus beaux au monde, le métier de sage-femme n'en demeure pas moins qu'il est à haut risque infectieux. C'est en ce sens que d'autres communications, aussi importantes les unes que les autres, ont été dispensées par des spécialistes en la matière. L'assistance a eu aussi droit à une communication très révélatrice.Il s'agit en faite d'une pré-enquête établie par le département de communication de l'université Badji Mokhtar de Annaba, sur un groupe de 300 femmes (étudiantes et enseignantes) sur l'impact du programme de sensibilisation du ministère de la Santé en rapport avec le cancer du sein. Une pré-enquête qui a révélé que «sur 300 personnes sondées, dont l'âge varie entre 19 et 50 ans, seules 200 ont répondu». «La méconnaissance du cancer du sein est flagrante si l'on se réfère à cette pré-enquête que nous avons effectuée», révèle Mme Stoutah Samira, docteur d'Etat en communication, et d'expliquer: «Les chiffres sont révélateurs puisque seules 6,59 % des personnes sondées ont procédé à un contrôle périodique pour le cancer du sein et 4,39 % le font annuellement. Cela veut dire que plus de 89 % des femmes ne l'ont pas fait».Et de conclure : «Nous avons soulevé cette problématique pour des études plus poussées. Y a-t-il défaillance dans le plan de communication du ministère de la Santé ' Et à quel niveau ' Puisque cette pré-enquête a démontré que les personnes, bien que de niveau universitaire, ignoraient même les symptômes du cancer du sein et encore moins les modalités de sa prise en charge par le ministère de la Santé».

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