Algérie - A la une

Des entreprises au bord de l'asphyxie financière




Des entrepreneurs en exercice depuis près d'une décennie dans la wilaya de Tipasa, dont certains sont originaires de Tizi Ouzou, interpellent les plus hautes autorités du pays quant au désarroi dans lequel ils baignent, ces derniers mois, faute de la non-signature par la direction de l'OPGI des situations de projets publics, réalisés dans l'entière conformité de la réglementation.Ces chefs d'entreprise se demandent ainsi «à quoi servirait un tel blocage, sans aucun motif, si ce n'est pour asphyxier ces entreprises, qui ont réalisé, par le passé et présentement, des projets publics du bâtiment». «Nous craignons d'arrêter définitivement le travail, en mettant fin, inévitablement, au gagne-pain de centaines d'ouvriers et de leur famille», préviennent nos interlocuteurs.Ces derniers précisent : «Nos situations ont été présentées en bonne et due forme, preuve, pour cela, que nous avions terminé les travaux dans les délais». «En bloquant de la sorte nos dus, la direction de l'Office ignore peut-être qu'elle asphyxie par là même les sources de financement pour nos fournisseurs et les revenus de nos travailleurs, comme elle nous contraint à ne pas verser les cotisations sociales pour ces derniers», déplorent les chefs d'entreprise.Harcelés par leurs fournisseurs, ces entrepreneurs indiquent que leurs créances bloquées s'élèvent à des milliards de centimes, rien que pour les trois précédents mois, d'où leur impossibilité de continuer à payer leurs ouvriers, ni encore moins, à verser aux caisses d'assurance sociale leurs cotisations sociales nécessaires. Pourtant, avouent-ils, au lendemain de l'installation du DG de l'Office, ce dernier a organisé des «rencontres avec les entrepreneurs du bâtiment au niveau de toutes les daïras de la wilaya, en nous promettant de régler les situations et les avenants en instance».



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