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Division nationale amateurs Ouest -Bilan de l'aller


Division nationale amateurs Ouest -Bilan de l'aller
? Le rideau est tombé dans ce groupe avec la consécration du WA Tlemcen qui a eu le mérite de terminer la phase aller avec le titre honorifique de champion d'hiver. C'est logique dans la mesure où l'équipe du Widad est considérée comme la meilleure formation après avoir ramené la bagatelle de seize points en dehors de ses bases (cinq victoires et un nul). Aussi, le WAT détient un record d'invincibilité avec plus de huit cents dix minutes sans encaisser le moindre but et possède donc la défense la plus hermétique du groupe avec quatre buts encaissés seulement en quinze matches joués. Doucement et sûrement, les gars des Zianides ont amorcé une belle remontée au classement, confirmant ainsi leurs prétentions. Au vu de leur marge de progression, le travail effectué par Kheir Eddine Kherris et ses proches collaborateurs ainsi que la disponibilité des dirigeants, les Tlemcéniens semblent bien partis pour retrouver la Ligue 2. Toutefois, ce projet ambitieux ne peut se réaliser qu'avec la contribution des autorités locales, et c'est d'ailleurs le rêve des milliers de fans widadis. En outre, ile convient de mettre en évidence le calendrier de la deuxième phase du championnat qui s'annonce favorable aux « bleu et blanc ».De son côté, l'OM Arzew est encore sous le choc de cette affaire de tentative de corruption du keeper du SKAF. Une affaire pour laquelle un responsable des catégories de jeunes et un proche de l'équipe ont été placés sous mandat de dépôt, alors que le président et le manager sont sous contrôle judicaire. Cette situation risque de déboucher sur de fâcheuses retombées pour l'Olympic qui n'a finalement récolté que ce qu'il a semé : compte bloqué, négligence des autorités locales qui ont carrément tourné le dos au club, contrairement aux saisons écoulées. Avec un point de retard sur le leader, le WAT, les Arzéwiens sont pourtant bien placés pour jouer les premiers rôles, mais le problème, c'est qu'ils ne sont plus maîtres de leur destin. Certes, l'OMA a fait un bon parcours, mais il a été victime du retour en force de son rival widadi. L'USMM Hadjout, quant à elle, a bien entamé la compétition avant de fléchir et de perdre sa position de leader, concédant de précieux points sur son terrain. Mais il fallait s'y attendre dans la mesure où l'USMMH dispose de l'une des plus faibles attaques du groupe. Ces résultats en dents de scie ont débouché sur l'arrivée de Houhou à la barre technique pour espérer créer le déclic chez les Hadjoutis qui comptent cinq points de retard sur le WAT à la fin de la première phase.Pour sa part, le promu, l'IRB Maghnia, est en avance sur ses prévisions. L'Ittihad se trouve en quatrième position avec sept victoires, quatre nuls et quatre défaites. Si l'IRBM est considéré comme l'une des satisfactions de ce championnat, ce n'est pas le cas de l'ESM, du SCMO, du SAM, l'ASBM, l'USR et le WAM, autant de grandes déceptions.L'Espérance de Mostaganem a été victime de ses mauvais choix et de l'indiscipline de certains éléments, et ce devant le mutisme inexplicable de la direction. Selon notre source, le président Benchenni Charef aurait été trahi par son entourage à qui il a fait confiance. Quatre entraîneurs, Djender, Bekakcha, Driss Bentayeb et le dernier venu Youcef Maghfour, se sont succédé à la tête de l'ESM. Cette instabilité à la barre technique s'est répercutée négativement sur les résultats. Au SCMO, c'est la désillusion avec cette sixième position et la plus faible défense du groupe.Le Sporting de Medioni, où le désormais ex-secrétaire Djillali Attou a confirmé son départ, a laissé partir son coach Benkabou, et le club a revu à la baisse ses ambitions. Pour le SAM, les saisons se suivent et se ressemblent, ceci dit sans oublier les interventions intempestives de certains joueurs, sinon comment expliquer le départ précipité de l'entraîneur de Belaikous avec lequel le Sari a réalisé d'excellents résultats 'Pour sa part, l'ASB Mghnia, considérée comme l'un des principaux favoris, a manqué de régularité à un moment crucial de la compétition. Aussi, les nombreux changements opérés au sein de l'effectif et de la barre technique ont beaucoup nui à sa stabilité. A Remchi, les choses ne se sont jamais améliorées au sein de l'USR, victime d'anciens réflexes.Quant au WA Mostaganem, personne ne peut expliquer sa position de lanterne rouge. C'est sûr, la venue des frères Osmane, Abderrahmane (coach) et Abdelatif (président), n'a pas été du goût de certaines personnes, et fait une opposition qui excelle dans le jeu de coulisses. Quant au CRB Ben Badis, il continue de faire les frais de l'indisponibilité de son stade, le Chabab accueillant ses hôtes à Sidi Bel-Abbès. Avec la venue du coach Khelladi, l'équipe a retrouvé ses marques pour gagner quelques marches au classement et s'éloigner de la zone rouge. Ce n'est pas le cas du SKAF qui semble avoir retenu les leçons de la saison écoulée où il a failli rétrograder. Cette fois-ci, le team de Khemis Milana s'est bien comporté avec l'éclosion de Zerroukat, l'un des meilleurs buteurs de ce groupe et qui eut le mérite de signer deux triplés. Enfin, l'ESMK, le MBH, le CRBS et le RCBOR ont complètement raté la phase aller comme en témoignent leurs résultats. Ces quatre formations ont tellement joué avec le feu qu'elles risquent de se brûler les doigts après avoir été incapables d'imposer leur présence. Ce qui signifie clairement que la seconde phase s'annonce très difficile pour eux.


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