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Djaballah appelle à la vigilance contre la fraude électorale


Djaballah appelle à la vigilance contre la fraude électorale
Le président du Front pour la justice et le développement, Abdallah Djaballah, a animé, hier, un meeting à la salle Soummam, au centre-ville de Jijel, au cours duquel, il a indiqué qu'il est venu à Jijel au nom de l'alliance créée entre les trois partis politiques, appelée l'union pour Ennahda, la justice et la construction. À défaut d'un programme électoral capable d'attirer les électeurs, Abdallah Djaballah s'est laissé entraîner dans un discours islamiste digne des prêches du vendredi, se basant sur des versets coraniques et des hadiths. Pour ce qui est de la coalition, le chef du PJD dira qu'elle n'est pas une alliance conjoncturelle, qu'elle n'a pas été créée à cause du scrutin du 4 mai prochain, mais plutôt pour apporter tout le bien au peuple algérien et à la nation. "Nous vivons dans un monde où la corruption a pris de l'ampleur et où les droits des citoyens ont été piétinés. On remarque d'ailleurs que les Algériens n'ont pas profité des richesses de leur pays", a martelé Djaballah. Et d'ajouter : "L'union, que nous avons créée, peut donner naissance à un pays de droit basé sur l'islam, un pays où les citoyens sont égaux, peu importe leur langue ou leur appartenance religieuse, comme a dit notre prophète." Ce dernier a également précisé que cette union "possède les solutions pour construire une nation démocratique fidèle à ses enfants et fidèle aux chouhada (...) On va donner sa chance au peuple le 4 mai, afin qu'il puisse faire son choix et construire un Etat basé sur l'islam", dira le leader du parti sans pour autant mettre en avant un quelconque programme. Pour ce qui est de la fraude électorale, Djaballah dira, dans une déclaration à la presse, que les partisans de son parti vont faire preuve de vigilance le jour "J". "Nous allons suivre de près toutes les opérations afin d'éliminer, ne serait-ce que partiellement, la fraude. Car notre absence leur laisserait le champ libre et ils pourraient, bien entendu, faire ce qu'ils veulent", a souligné Abdallah Djaballah.RAYAN MOUSSAOUI


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