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ELLES ONT BOYCOTTE LA SESSION DE L'APC ET ADRESSENT UNE REQUETE AU WALI



ELLES ONT BOYCOTTE LA SESSION DE L'APC ET ADRESSENT UNE REQUETE AU WALI
Une action inédite, dans les annales de l'histoire de la commune de Mostaganem . Sept femmes élues de l'APC de Mostaganem, claquent la porte devant le maire de Mostaganem, et boycottent la session ordinaire de l'assemblée, et adressent une requête au wali de Mostaganem, dénonçant les abus de pouvoir du maire et ses agissements incontrôlés contre la gente féminine, l'accusant également de la mauvaise gestion des affaires courantes, la prise de décision de façon unilatérale.Alors que la lettre des élues adressée au wali écrite de main de femmes exprime le ras-le-bol des élues femmes vis avis l'excès de zèle dans les affaires de la gestion de la commune, plusieurs non-dits, ont été volontairement dissimulés par le rédacteur de l'article, puisque, les femmes ont tenu de les divulguer dans une audience officielle avec le wali, puisque ils sont d'une extrême gravité. Rien ne va plus à l'APC de Mostaganem où la marginalisation flagrante et la déconsidération des femmes élues, de surcroit, présidentes de Commissions, légalement constituées au niveau de cette institution populaire de base. Le déni de participations à la gestion des affaires publiques, relevant de leurs attributions, par le PAPC au premier chef, les a poussés à réagir vivement en dénonçant des abus d'autorité et de pouvoir. Les femmes en question au nombre de sept (07), signataires d'une pétition adressée à Mr le Wali ,sont connues pour avoir été élues et ayant la qualité de Présidentes de Commissions, règlementairement installées en cette qualité. Elles se sont rapprochées ,dans l'après- midi du Dimanche 5Juin 2016 du quotidien « Réflexion ». Elles y sont venues s'exprimer, à travers cet organe d'information de leur ras-le bol d'une situation intolérable qui n'a que trop duré. A cet effet, elles réitèrent leur détresse à Mr le Wali de la Wilaya de Mostaganem pour lui demander d'intervenir, autant que peut se faire, pour mettre un terme aux dépassements répétés du PAPC par intérim qui ,non seulement, sont exclues des décisions engageant leur commission mais aussi, subissent des pressions de sa part ainsi que de celles de son chef de cabinet. Elle se résument comme suit ,à savoir : l'exclusion de Mme la Présidente de la commission des affaires Sociales, Radjah Lila de toutes ses fonctions notamment ,pour ce qui concerne la réunion de l'Exécutif relative à la campagne de distribution du « Couffin de Ramadan »,y compris du dispositif d'emploi ,dans le cadre du programme « Algérie blanche ».Cette attitude semble être justifiée pour permettre aux sus-cités de travailler dans le sens de tirer des intérêts personnels des actions et programmes importants. A cet effet, le Maire intérimaire avance des arguments compris comme étant des menaces déguisées et selon lesquelles, il a l'autorisation de Mr le Wali de la Wilaya pour agir comme bon lui semble. Ces élues, dénoncent, notamment l'exclusion de la Présidente de la Commission Financière, de l'Economie et de l'Investissement qui s'est vue interdire la préparation de la tenue de réunions concernant ses activités, depuis les deux derniers mois courants. De plus, cette commission s'est vue empêchée de préparer le compte administratif de l'année 2015 lequel, a été présenté et approuvée par l'Assemblée Populaire, ceci en date du 5 juin 2016, et ce, sans aviser cette commission compétente. Toujours, selon la pétition présentée au journal, c'est une dénonciation d'une marginalisation totale de ces femmes élues puisque ces dernières ne sont plus invitées à assister aux évènements officiels qui se déroulent dans le territoire de la Wilaya de Mostaganem. En plus, des pratiques signalées, ces mêmes femmes dénoncent également, avec force, les man?uvres de divisions dont elles sont l'objet et qui sont orchestrées par le Maire par intérim. Elles affirment, en outre, que la situation vire au pourrissement qui a dépassé les limites du tolérable d'autant plus que, le PAPC et son Chef de cabinet, conduisent une gestion personnalisée des affaires publique qui ressemble à s'y méprendre à celle une entreprise privée. Devant une telle situation, ces femmes élues, ont manifesté leur réprobation, mécontentement et leur opposition au Maire intérimaire par un boycott, pur et simple, de la session ordinaire qui s'est déroulée au siège de la Mairie de Mostaganem, le 5 juin écoulé.
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