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Entre quiétude et inquiétude


Entre quiétude et inquiétude
Nombre de nationaux sont inquiets. Ils ne demandent qu'à se laisser rassurer mais les arguments font défaut. Quand ils prêtent l'oreille aux discours du pouvoir, ils ont l'impression que ceux-là parlent d'une démocratie avancée, riche et prospère, où ceux qui disent le contraire sont des menteurs qui appellent aux révolutions arabes. Quand ils prêtent l'oreille à l'opposition, ils ont l'impression que nous allons raccourcir les délais pour sombrer dans le chaos.Quiétude et inquiétude à la fois ' Il y a des oscillations entre ce qu'affirme le pouvoir sans cependant que celui-ci n'arrive réellement à donner complètement le cachet de la certitude à ses propos, et ce que des opposants disent ou même soutiennent, à savoir qu'il y a actuellement une paralysie dans la vie institutionnelle. Le balancier ne trouve pas une position d'équilibre. Douche écossaise que ce processus sans cesse de va et vient entre l'éclaircie et l'obscurité et qui est susceptible de désarmer le moral des populations.Ce n'est pas sans inquiétudes qu'est approchée toute tentative de produire une lecture de l'évolution de la situation de l'économie de politique et de sécurité qui aura cours à l'extinction de l'épargne placée à l'étranger.De plus en plus, les " experts " renoncent à dire que le pouvoir politique sait ce qu'il fait, qu'il a la certitude que la situation évoluera conformément à ses aspirations qu'il présente comme allant dans le sens du rétablissement de la paix et de la relance de l'économie. Mais, si on dit le pouvoir, quelles sont ses composantes. Il faudrait les identifier. Si est grande la tendance à oublier que la violence avait survécu à toutes les démarches, que la relance de l'économie n'a jamais été au rendez-vous, il y aurait alors des raisons d'intégrer des éléments de trouble dans les visions se rapportant à l'avenir.D'un autre côté, si les attentions se focalisent sur les lendemains des futures élections, si les convictions sont grandes que le changement positif ne sera pas pour la future législature, qu'il y aurait encore à tâtonner pour identifier les éléments d'un nouvel ordre national interne à instaurer, que les diverses catégories politiques ne renonceront pas aux idées qu'ils se sont empressés de formuler en direction de l'opinion publique, mais probablement aussi et surtout en direction du pouvoir politique, il y aurait alors des raisons d'intégrer des éléments d'inquiétude dans les visions se rapportant à l'avenir.


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