Algérie - Revue de Presse

Grève des travailleurs de l'Enseignement supérieur




Comme annoncé, les travailleurs de l'Enseignement supérieur ont déclenché, hier, une grève d'une journée paralysant une douzaine de structures parmi lesquelles des résidences universitaires, les universités des Frères Mentouri et des Sciences islamiques Emir Abdelkader, ainsi que trois restaurants universitaires.
Contacté hier matin, un syndicaliste impliqué dans ce mouvement de grève déclenché dans le secteur de l'Enseignement supérieur, a expliqué « que le débrayage est intervenu suite à la fin de non-recevoir signifiée par la tutelle aux revendications, tendant à l'amélioration de la situation socioprofessionnelle des travailleurs et après que toutes les portes du dialogue soient fermées avec l'Administration de tutelle ».
Pour rappel, les grévistes ont avancé 8 points de revendications dans une plate-forme qu'ils ont élaborée lors d'une assemblée générale, tenue le 30 janvier 2012, sur le campus de l'université Mentouri. Celles-ci se résument grosso-modo dans la révision du statut des corps communs, les salaires et les primes, les promotions, le recrutement, etc.
Toutefois, il faut remarquer que la tutelle syndicale, en l'occurrence l'Union territoriale ouest de l'UGTA de Constantine, s'est démarquée de cette grève qu'elle ne veut pas cautionner à cause, a dit M. Arafa, secrétaire général des l'UT ouest, « de l'exigence des grévistes de vouloir réviser le statut des corps communs. C'est un point qui touche à une loi qui s'applique à toute l'Administration algérienne et il n'appartient pas aux syndicalistes du secteur de l'Enseignement supérieur de revendiquer son changement ».
D'autre part, M. Arafa dira, à propos du nombre de résidences et autres structures touchées par cette grève, qui a été avancé par les sections syndicales qui l'encadrent, qu'à sa connaissance plus de quatre résidences n'ont pas participé à ce débrayage.
Du côté des gestionnaires, nous avons réussi à entrer en contact uniquement avec le Dr Boukhalkhal, recteur de l'université islamique qui nous a confirmé que l'institution qu'il dirige a été également touchée par la grève. «Mais selon les estimations que nous avons pu établir, a-t-il dit, celle-ci n'a été suivie que dans la proportion de 50 % et le matin, nous avons pu convaincre les grévistes qui ont tenté de fermer les portes de l'université, de renoncer à leur tentative et leur avons promis que leurs revendications seront communiquées au ministère ».


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