Algérie - Réserves hydriques

Hocine Necib à Batna: Lancement de projets de transfert d’eau


Hocine Necib à Batna:  Lancement de projets de transfert d’eau




«Le fonctionnement du barrage de Beni Haroun sera à son optimal dès l’année prochaine avec l’achèvement d’un grand tunnel en son sein», c’est ce qu’a indiqué le ministre des Ressources en eau, Hocine Necib, lors de sa visite à la wilaya de Batna, lundi passé.

Ce qui, selon lui, fera de Batna, dans un futur proche, «un pôle agricole par excellence». En effet, l’approvisionnement du barrage de Koudiet Lemdaouer, sis à la commune de Timgad à 35 km à l’est, en sera considérablement renforcé et 55% de cette eau sera destinée à l’irrigation des terres agricoles et à la valorisation de nouvelles terres.

En ce sens, le ministre a inauguré le projet hydro-agricole du périmètre de la commune de Chemora, située à 48 km au nord-est de Batna. Plus de 7.287 hectares irrigués qui vont générer 22.000 postes de travail directs et indirects.

Toujours selon le ministre, le nouveau programme d’irrigations concernera 22.000 hectares. Une somme totale de 40.000 hectares.

En outre, le fonctionnement optimal de Beni Haroun concernera 6 wilayas et pas moins de 6 millions de personnes.

L’autre but de la visite du ministre des Ressources en eau a été le lancement de plusieurs projets structurants dans plusieurs communes.

Hocine Necib affirmera dans un point de presse que «la wilaya de Batna a connu une sécheresse considérable. On a lancé un programme de réalisation de projets de transfert et de renforcement de l’eau potable, qui touchera 30 communes. La majorité sera réceptionnée avant la fin de l’année courante. Celui de la vallée d’Oued Abdi touchera 100.000 habitants».

Par ailleurs, interrogé sur les crédits de l’Algérienne des Eaux, le ministre dira qu’ «On est en train de trouver des solutions. Un plan commun a été mis en place avec le ministère de l’Intérieur pour recouvrer les dettes des institutions publiques». En effet, comme pour les factures de consommation d’énergie, les institutions publiques sont enclines à ne pas payer leurs dus.

«L’ADE doit recouvrer ses dus. Elle a besoin de moyens financiers pour pouvoir assurer sa mission de service public», a-t-il rappelé.

«Concernant les citoyens, il y a des équipes qui font de la sensibilisation sur le terrain et appliquent les procédures. On a observé des résultats concrets. Le recouvrement des factures fraîches a atteint 98 %», a-t-il affirmé.


Sami Methni



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