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Hommage à l'artiste plasticien




Hommage à l'artiste plasticien
100 artistes peintres européens qui sont passés par Boussaâda et ont vécu de longues périodes dans la région laissant chacun une empreinte plus ou moins marquante.Un hommage à titre posthume a été rendu samedi soir, au Musée national public Nasreddine-Etienne Dinet de Boussaâda à M'sila, à l'artiste plasticien belge Edouard Verschaffelt (1874-1955), qui a vécu et est décédé à Boussaâda. A l'occasion, la conférence hebdomadaire du musée Nasreddine Dinet a été consacrée à la vie et l'oeuvre de cet artiste qui s'était marié à une femme de la ville de Boussaâda et a eu beaucoup d'enfants dont Samia-Madeleine Verschaffelt, présente à cet hommage.Au cours de cette cérémonie, le directeur du musée Nasreddine Dinet, Rabeh Drif, a annoncé qu'une galerie a été réservée au musée pour les tableaux de Verschaffelt, originaux et des reproductions, ce dernier étant l'auteur de nombreuses oeuvres pittoresques reflétant le patrimoine et la culture de la région. Les présents ont salué cette initiative, affirmant qu'elle permet de mieux faire connaître au grand public cet artiste et sa fascination pour Bousaâda qu'il a adoptée d'emblée et reflétée dans ses oeuvres.Samia Verschaffelt, épouse du cinéaste algérien Ahmed Rachedi, rappelant que son père avait épousé sa mère Fatima Brahmia, issue de la tribu Ouled Si Brahim, a indiqué que l'artiste a immortalisé, tout au long de sa présence à Boussâada, des scènes de vie de cette ville dont il était épris et a reproduit dans ses toiles ses vieilles ruelles ainsi que ses us et coutumes.La fille de l'artiste a évoqué l'une des toiles de Verschaffelt, baptisée «Boulenouar», un ami proche de l'artiste, a-t-elle affirmé, pour démontrer l'attachement d'Edouard Verschaffelt aux gens de Boussaâda et l'adoption de cette ville par ce flamand tombé sous le charme de la cité de joie et de ses habitants.Mme Verschaffelt a assuré que son père ne maîtrisait pas la langue arabe et que son ami Boulenouar ne parlait qu'en arabe, mais avec les deux hommes des liens d'amitié solides étaient nés. «Mon père refusait de vendre ses oeuvres aux courtiers et préférait plutôt les céder aux passionnés de l'art dont la plupart n'étaient pas des riches», poursuit Mme Rachedi. Saluant cette initiative, le cinéaste Ahmed Rachedi a estimé qu'Edouard Verschaffelt dont certains qualifient d'orientaliste, est un «peintre algérien» qui a merveilleusement reproduit des pans de l'histoire de la capitale du Hodna. Le cinéaste a également soutenu que cette initiative «ouvre la voie» pour faire toute la lumière sur près de 100 artistes peintres européens qui sont passés par Boussaâda et ont vécu de longues périodes dans la région laissant chacun une empreinte plus ou moins marquante.
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