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Des boutons d'alarme seront installés d'urgence dans les bus publics en Inde pour éviter les agressions contre les femmes, a annoncé le ministre des Transports hier mercredi, plus de trois ans après le viol d'une étudiante qui avait ému le pays et au-delà.«Dans le but d'assurer la sécurité des femmes après le malheureux incident, nous avons décidé de rendre obligatoire l'installation dans les bus publics d'un bouton d'alarme, de caméras de surveillance et de GPS», a déclaré le ministre. Il faisait référence à la mort d'une étudiante en décembre 2012 après son viol en réunion dans un bus à New Delhi qu'elle avait pris pour rentrer chez elle. L'agression avait déclenché des manifestations de masse dans tout le pays, suivies d'une révision de la loi sur le viol mais le nombre d'agressions et de viols à l'encontre des femmes reste élevé dans le pays. Le Rajasthan est le premier Etat de l'Inde dont les bus seront équipés, avec 20 véhicules dans un premier temps. Les boutons d'alarme seront placés au-dessus de la porte avant. Une fois pressé, il envoie un SOS à un centre de contrôle de la police pouvant immédiatement visionner ce qui se passe dans le bus, et le localiser grâce au GPS. Le gouvernement avait déjà annoncé que tous les téléphones portables vendus en Inde devraient être munis, à partir de janvier 2017, d'un bouton d'alarme permettant, d'une simple pression, de prévenir les services d'urgence.Accidents de la route : 59 morts et 447 blessés en une semainel Cinquante-neuf personnes ont trouvé la mort et 447 autres ont été blessées dans 276 accidents de la route survenus durant la période allant du 17 au 23 mai, a indiqué ce jeudi matin la Gendarmerie nationale. Alger vient en tête de ce bilan avec 17 accidents, suivie des wilayas de Boumerdès et de Ain Defla, avec 15 accidents chacune.Etude?: la crise de 2008 a fait plus de 500 000 morts par cancer Une étude parue ce jeudi matin dans la revue «The Lancet» évoque les conséquences de la crise financière de 2008 sur l'augmentation des cancers. La hausse du chômage et les coupes budgétaires dans le secteur de la santé, consécutives à la crise financière de 2008, auraient contribué à une surmortalité par cancer de plus d'un demi-million de personnes dans le monde. Pour leurs travaux, les chercheurs ont utilisé des données de la Banque mondiale et de l'Organisation mondiale de la Santé (OMS). 160 000 décès en Europe. «On associe la récente crise économique à 260 000 morts supplémentaires par cancers dans les pays de l'OCDE (Organisation de coopération et de développement économique) entre 2008 et 2010, dont 160 000 au sein de l'Union européenne», selon les conclusions de cette étude. «À l'échelle planétaire, ce sont bien plus de 500 000 morts supplémentaires par cancer pendant cette période», a indiqué le docteur Mahiben Maruthappu qui a dirigé les recherches. «Nous avons découvert que la hausse du chômage était associée à une augmentation de la mortalité par cancer mais que la couverture de santé générale protégeait la population contre ces effets. En particulier dans le cas de cancers pour lesquels il existe un traitement, comme le cancer du sein, de la prostate et le cancer colorectal», a-t-il ajouté.?À l'inverse, des économies dans les soins de santé peuvent coûter des vies, dit-il. Les chercheurs ont observé le lien entre chômage, coupes budgétaires dans la santé et mortalité par cancer dans plus de 70 pays, représentant plus de deux milliards de personnes.Montréal : le maire doit accepter les calèchesl Le maire de Montréal, Denis Coderre, débouté en référé, a fini hier mercredi par accepter le retour des calèches dans le vieux Montréal à la grande joie des cochers et des touristes. Il y a tout juste une semaine, le maire de l'agglomération québécoise avait donné une semaine aux cochers pour remiser les calèches et laisser leurs chevaux à l'écurie, un moratoire pris pour «le bien-être des chevaux». Hier mercredi, le juge des référés a donné raison aux cochers dont l'avocat avait plaidé «l'abus de pouvoir» de la ville. «Ce sont des droits acquis depuis quelques années, des permis ont été émis et trois mois plus tard la ville de Montréal décide unilatéralement d'enlever ces permis», a souligné l'avocat des cochers à la sortie du tribunal. Le juge avait donné neuf jours à la mairie pour présenter un avis motivé mais le maire a décidé de laisser les calèches opérer pour la saison estivale. «Très clairement, le moratoire n'était pas la bonne solution», a reconnu Denis Coderre tout en soulignant que «le problème demeure entier» pour la sécurité des chevaux. Le mois dernier, un cheval avait échappé à la surveillance de son cocher et un véhicule avait percuté la calèche, provoquant la chute de la monture. L'an dernier, un cheval avait été sérieusement blessé après avoir glissé sur une plaque de métal. «Il y aura une nouvelle réglementation» pour les véhicules hippomobiles dans les rues du vieux quartier de la ville et du port, a promis le maire.Ouganda : le fils du Président dément vouloir lui succéderl Le fils du président ougandais, Yoweri Museveni, au pouvoir depuis 30 ans, a démenti vouloir succéder à son père à la tête du pays, ont rapporté ce jeudi matin les médias ougandais. Muhoozi Kainerugaba, qui s'exprimait hier, mercredi, après avoir été promu du rang de général de brigade à celui de général de division, en charge du commandement des forces spéciales, s'est déclaré «content d'être dans l'armée». Il a qualifié les affirmations de l'opposition, selon lesquelles Museveni le préparait à devenir son successeur, de «man?uvre de diversion», se disant heureux de rester dans l'armée encore «pour un moment». Un ancien responsable des ser-vices de renseignements ougandais, David Sejusa, devenu un opposant au président Museveni, avait dû partir en Grande-Bretagne en 2013 après la fuite dans la presse d'une note confidentielle sur le sujet. Selon cette note, Museveni préparait son fils à lui succéder et tout officier de l'armée qui s'opposerait à ce projet risquait d'être assassiné. «Je n'ai pas l'ambition de devenir Président», a affirmé Muhoozi, 42 ans. Mais le quotidien ougandais Daily Monitor estime que celui qui étudia à la prestigieuse Académie royale militaire de Sandhurst en Angleterre pourrait effectivement remplacer son père lorsque celui-ci quittera le pouvoir. Museveni, 72 ans dont 30 à la tête de l'Ouganda, a été réélu en février dernier pour un cinquième mandat et pour cinq ans avec 61% des voix, au terme d'un scrutin très controversé et dont l'opposition rejette les résultats.Italie : le quai de Florence s'écroulel Une partie du quai qui longe le fleuve Arno à Florence au centre du pays s'est effondrée non loin du Ponte Vecchio, hier mercredi vers 6h30 (4h30 GMT). Au total, une bande de 200 mètres de long sur 7 mètres de large a cédé. La partie concernée s'étend entre le célèbre Ponte Vecchio, qui date du XIVe siècle, et le Ponte alle Grazie. De l'autre côté du fleuve, se dresse le Palais des Offices, le musée le plus ancien d'Europe. Selon les autorités locales, aucune victime n'est à déplorer mais les dommages causés par l'écroulement du quai sont très importants. Une quinzaine de voitures, garées sur ce quai, ont été entraînées en contrebas sur la rive du fleuve et certaines ont été en partie submergées. «Je vous assure qu'il n'y a aucun danger pour les habitants de Florence et que le centre historique est sûr», a affirmé le maire de la ville. Deux immeubles proches de la zone sinistrée ont toutefois été évacués, à titre préventif. Les habitants du quartier, surpris et visiblement choqués, ont pu recevoir des informations sous une petite tente montée par les dizaines de pompiers présents de part et d'autre de l'Arno. L'incident serait dû à la rupture d'une conduite d'eau. «Il est presque certain que le phénomène est lié aux canalisations. S'il y a un problème en Italie, c'est que le système est en mauvais état et date de plusieurs dizaines d'années», a jugé un expert du Conseil national des géologues. France : refusé à bord d'un avion à cause de sa varicellel Le quotidien régional Sud-Ouest rapportait,ce mercredi, qu'un homme, sa femme, enceinte de quatre mois, et leur garçon de 2 ans, qui était atteint de varicelle, n'ont pas pu embarquer à bord d'un avion EasyJet, à l'aéroport de Bordeaux-Mérignac. Il est 1 heure du matin, la petite famille doit embarquer pour rentrer à Lyon. Mais la compagnie refuse de la faire embarquer car le petit garçon est atteint d'une varicelle qui, selon un certificat médical délivré par un médecin, n'est plus contagieuse. Un refus d'embarquer peu compréhensible, car la famille a réalisé le trajet dans l'autre sens, la veille : «Le vol aller s'est déroulé sans problème. Le pilote a même salué le petit, car nous étions au premier rang et les hôtesses l'ont gratifié d'un 'Oh le pauvre chou, il a eu la varicelle !', raconte le père de l'enfant. Les autres passagers sont consultés. Ils acceptent l'embarquement de l'enfant. Le commandant de bord aussi. Mais c'est l'équipage qui refuse. La compagnie EasyJet a expliqué que l'enfant et ses parents ont été refusés à bord en l'absence d'un «certificat médical valable».Le commandant a appelé le siège de la compagnie, à Dublin, en Irlande. Et le siège de la compagnie «n'a pas approuvé sa décision de nous accepter à bord», raconte le père. La compagnie rappelle d'ailleurs sa règle stipulant que «les passagers avec une varicelle active ne sont pas admis à bord». Finalement, l'avion a décollé, sans la famille, avec plusieurs heures de retard.


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