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Industrie agroalimentaire



Industrie agroalimentaire
Deuxième industrie du pays après les hydrocarbures, l'activité agroalimentaire emploie 40% de la population active industrielle, selon des statistiques récentes. Les chiffres avancés par l'ONS, pour le premier semestre 2013, renseignent sur l'écart entre le volume de la production agricole, et les performances de l'industrie de transformation qui restent très faibles par rapport aux potentialités réelles, faiblement exploitées, notamment en ce qui concerne le public.Le constat ressort que le secteur des IAA exprime une forte demande d'équipements et de savoir-faire dans le créneau de la transformation et de la conservation en ce qui concerne les filières à valeur ajoutée pour l'économie nationale. A cet effet, M. Abdelwahab Ziani a mis l'accent sur l'impératif de renforcer les capacités des petites et moyennes entreprises spécialisées dans l'activité agroalimentaire.Le Président de la Confédération des industriels et producteurs algériens (CIPA), Abdelwahab Ziani, a par ailleurs, annoncé plusieurs projets en voie de réalisation dans le secteur de l'Agriculture, dans le sud du pays et dans les Hauts-Plateaux. En plus de la réduction des importations, ces investissements auront pour impacts la réduction des coûts et la création de 250 000 emplois.Il s'agit, entre autres, des 37 projets implantés dans la wilaya d'Adrar, réalisés en joint-venture avec les Américains, et des 31 projets installés à Bordj Bou-arreridj. L'entrée en production de ces investissements permettront d'augmenter d'une manière conséquente la production nationale, assure la CIPA. L'exploitation des 7 500 hectares d'Adrar, cite en exemple M. Ziani, donnera une production de "200 000 tonnes de produits agricoles, de 1, 17 de million tonnes pour l'ensilage du maïs, de 55 000 tonnes de blé, de 60 000 tonnes d'orge et de 165 millions de litres de lait qui donneront environs 1000 tonnes de poudre de lait"."Il faut investir, non seulement pour la consommation, mais aussi pour la transformation", insiste l'invité de la Chaîne 3, qui estime que toutes les conditions sont réunies pour booster l'investissement dans l'agroalimentaire. La CIPA a lancé toute une campagne pour sensibiliser les producteurs à investir dans le sud du pays qui "dispose de toutes les richesses" et où "l'Etat a mis les moyens en matière d'infrastructures". "L'industrie transformatrice peut rester au Nord, mais la production doit aller vers le Sud", recommande M. Ziani qui se félicite des résultats obtenus suite à la "campagne du Sud" menée par son organisation à Ghardaïa et Adrar.Reconnaissant les efforts de l'Etat en matière d'investissement dans les infrastructures, avec la réalisation des routes et le dédoublement des voies d'autoroute, l'invité de la rédaction de la radio Chaîne 3, M. Ziani a déploré, toutefois, le manque d'aide aux producteurs nationaux. Selon lui, "un grain de maïs qui vient de Meniaâ est plus cher que celui importé du Canada". Car, explique-t-il, "en plus des subventions accordées aux producteurs canadiens, le transport coûte cher pour les producteurs algériens". Pour compenser ces pertes, il faut allouer, revendique-t-il "des subventions pour les transports des produits du sud vers le nord du pays afin d'encourager l'investissement dans le Sud". Dans ce sillage le président de la confédération a, une nouvelle fois, appelé à plus de protectionnisme pour préserver la production nationale de la concurrence étrangère.



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