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«Je ne revendique rien à Paris»



«Je ne revendique rien à Paris»
Arrivé au PSG l'été dernier après une superbe saison à Nice, Hatem Ben Arfa n'a jamais pu gagner la confiance d'Unai Emery. En championnat, comme en Ligue des Champions, le technicien espagnol ne l'a que rarement aligné d'entrée.Une situation difficile que l'international français a longtemps accepté sans dire un mot. Mais, voyant que son cas ne s'arrange pas et qu'il continue à cirer constamment le banc de l'équipe, il a choisi de sortir de son mutisme. Le PSG songe à Dalbert pour remplacer Maxwell Comme il l'a annoncé samedi soir, Ben Arfa s'est exprimé à travers le compte facebook d'un de ses amis. «A c?ur ouvert et sans tabou», il a étalé ce qu'il avait sur le c?ur. Ses déclarations semblaient être bien pesées et nullement incendiaires. Néanmoins, elles laissaient transparaitre clairement une revendication. Celle d'avoir un meilleur de temps de jeu pour prouver sa valeur. «Je me doutais en venant à Paris que ça allait être compliqué, que j'arrivais dans un grand club. Je ne pensais pas que ça serait aussi compliqué en venant à Paris. Je garde le plaisir en m'entraînant avec des grands joueurs. Je ne revendique rien à Paris. Ni un temps de jeu, ni un poste précis. Je veux juste qu'on me donne ma chance et que je sente qu'il y a vraiment une concurrence dans cette équipe. Je suis un compétiteur, je suis un champion dans ma tête. Je suis vraiment quelqu'un qui aime la gagne et c'est compliqué d'accepter cette situation, d'être remplaçant», a-t-il assuré, avant de préciser son plaisir d'évoluer avec certains joueurs : «A tous les matches, je sens et je sais que je peux vraiment aider cette équipe. Je me régale parce que j'ai la chance de jouer avec de très bons joueurs, style Verratti, donc c'est toujours un plaisir de s'entraîner avec des joueurs comme ça. J'arrive à garder ce plaisir là, grâce à ça.» Puis de continuer dans la même optique : «On peut accepter d'être sur le banc si on sait que c'est temporaire ou qu'on peut changer quelque chose, sinon c'est comme si c'était une punition. Si on me donne ma chance et que je ne suis pas bon, je partirais de moi-même. Je comprendrais, mais j'ai besoin qu'on me donne cette chance. Aujourd'hui, je n'accepte pas ma situation et c'est normal. Ca serait bizarre, même grave d'accepter ça. Ce qui est sûr c'est que je ne vais pas lâcher parce qu'on a encore des choses à faire. Mais en tout cas, ce que je peux vous dire, c'est que jusqu'à la fin de saison je vais essayer de forcer mon destin.» A l'instar de ce qu'avait fait en début de semaine son ancien coéquipier Karim Benzema, Ben Arfa a vidé son sac. Reste à savoir si cette sortie aboutira sur le but recherché, ou si au contraire elle lui sera défavorable. Jusqu'ici, Emery ne lui a guère fait de cadeau. Il n'est pas du tout sûr qu'il commence à lui en accorder maintenant.



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