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Journée de formation sur la prise en charge de l'autisme et la dyslexie


Journée de formation sur la prise en charge de l'autisme et la dyslexie
?Personne ne sait diagnostiquer un autiste à Oran». C'est le constat fait hier par des experts en trouble du spectre autistique venus de Manchester, Grande-Bretagne, pour initier les psychologues et les orthophonistes de la Santé publique et privée aux dernières méthodes de prise en charge des enfants autistes et dyslexiques. Mme Hadou Bouhand Mokhtaria originaire d'Oran qui réside dans la ville de Manchester où elle exerce en tant qu'enseignante à l'organisation ‘Spring Board Children' a insisté sur la vigilance dans le dépistage de l'autisme et de la dyslexie pour éviter toute erreur de diagnostic qui peut causer des dommages irréversibles sur la personnalité des enfants. Sa collègue Mme Fouzia, enseignante à l' University of Manchester et spécialiste en troubles du spectre autistique, a dressé le même constat tout en soutenant que la prise en charge des élèves autistes ne nécessite, aucunement, des écoles spécialisées. Il suffit, selon cette universitaire anglaise, des programmes adaptés et des enseignants formés sur les nouvelles méthodes d'apprentissage destinés aux autistes. Selon les chiffres communiqués par les services de la direction de la Santé, un élève sur dix est dyslexique c'est-à-dire quatre élèves en moyenne dans une classe de 40 élèves souffrent de trouble du langage écrit. Ils sont ainsi plus de 900 élèves dyslexiques dans les écoles de la wilaya. La présidente de l'Association algérienne pour la protection des enfants dyslexiques (Alpedys), Mme Mahiaoui Souad, a regretté, de son côté, les obstacles rencontrés, sur le terrain, pour la prise en charge de cette catégorie d'élèves. «Nous avons, seulement, 2 classes, une à Es Senia et l'autre à Gdyel, pour les enfants dyslexiques. Sur plus de 900 élèves dyslexiques de la wilaya, nous prenons en charge, seulement, une quarantaine d'élèves en raison du manque de moyens et des enseignants compétents», affirme notre interlocutrice.Cette association ?uvre, depuis sa création, à l'adaptation des programmes scolaires, la création de classes spéciales et l'accompagnement des dyslexiques dans les examens scolaires. Selon des médecins de santé scolaire, 10% des échecs scolaires sont imputables à une dyslexie non diagnostiquée et non prise en charge. La dyslexie est une « ifficulté d'apprentissage de l'orthographe et de la lecture ».Ce trouble concerne entre 8 et 10 % des enfants et en grande majorité des garçons (3fois plus que les filles).


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