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L'est en bref :
BIENS WAKFS À GUELMA : Vers un projet pilote d'investissementLe ministre des Affaires religieuses et des Wakfs, Mohamed Aïssa, a annoncé, samedi, que «Guelma sera une wilaya pilote en matière d'investissement dans les biens wakfs». Une déclaration faite à El Watan lors d'un point de presse organisé en marge d'une conférence nationale des cadres du ministère, dont 48 directeurs de wilaya et directeurs centraux. Dans ce contexte, Mohamed Aïssa ne manquera pas l'occasion d'annoncer également que «tous les moyens seront mis à la disposition du directeur des affaires religieuses de la wilaya pour mener à bien ce projet».
Ainsi, il est question non seulement de récupérer l'ensemble des biens wakfs connus, inconnus ou encore en litige, mais aussi de trouver les mécanismes appropriés et légaux pour rentabiliser au mieux les rentes provenant des biens wakfs en ouvrant ce secteur «traditionnellement non économique » aux investisseurs privés, nombreux à se bousculer au portillon. «Il y a de nombreux hommes d'affaires qui veulent investir dans les wakfs !», dira-t-il sans détour. Et de poursuivre : «Nous allons laisser toute la latitude au directeur de Guelma pour gérer ce dossier».
Dans un autre volet, l'affaire des écoles coraniques, transformées en écoles préparatoires, a fait réagir le ministre des affaires religieuses. «Nous avons effectué une enquête en trois phases dont la dernière a été faite avec l'aide de la DGSN. Les écoles en infraction seront radiées !» Etant d'actualité, les prochaines élections APC/APW, prévues le 23 novembre prochain, le ministre des Affaires religieuse souligne à la presse : «Les imams sont chargés de sensibiliser les fidèles pour exercer leur devoir en allant aux urnes», dira-t-il en substance, avant de préciser : «Bien évidemment cela se fera sans couleur politique».
Notons enfin, qu'au programme de cette conférence nationale, tenue au centre culturel islamique de la ville de Guelma, les directeurs des affaires religieuses et des wakfs, entre autres des wilayas de Tizi Ouzou, Tebessa, Boumerdès, Alger, Djelfa, Médéa, Oran, Oum El Bouaghi, Annaba, Constantine, etc., ont abordé des thématiques liées à l'exercice des fonctionnaires dans ce secteur ainsi qu'à l'application des récentes décisions du gouvernement en direction de ce ministère. Karim Dadci
OUM EL BOUAGHI : Le POS A d'Aïn Beida toujours en chantier
Voilà environ dix années qu'ont été lancés les chantiers de construction relatifs au POS (A) d'Ain Beida, situé au sud-ouest de la ville. Certes plusieurs immeubles ont été attribués à leurs destinataires, tant ceux qui concernent le L.S.L (Logement social locatif) que celui appelé L.S.P (participatif). Mais il reste beaucoup de projets qui connaissent beaucoup de retard, de sorte que cette partie de la ville ressemble à un énorme chantier. A remarquer aussi que des projets relevant du secteur public n'ont pas été lancés comme la maternité, la piscine et l'unité de la Protection civile. Le marché couvert qui a été érigé au milieu de cette méga-cité est boudé par les marchands de fruits et légumes qui préfèrent étaler leurs marchandises à même le sol sur les trottoirs de la rue du stade municipal. N'oublions pas de souligner qu'une ligne de très haute tension surplombe sur une longueur de 1 km 300 toute la cité, ce qui constitue un danger réel pour les riverains. L'ancien chef de daïra nous a fait savoir que le transfert de cette ligne et des pylônes qui la constituent exige la somme de 60 milliards de centimes des autorités publiques. L. Baâziz


Suspension d'un directeur d'hôpital
Cela a eu lieu la semaine dernière quand un jeune homme a été admis à l'hôpital Ibn Sina d'Oum El Bouaghi pour un problème d'asthme et que son état nécessitait une évacuation sur le CHU de Constantine. Le directeur de l'établissement était absent. Le wali n'a pas tardé à réagir en suspendant ce dernier de ses fonctions. Cette décision conservatoire a été prise pour absence de prise en charge adéquate dans une structure médicale. Selon un pneumologue que nous avons contacté à ce sujet, le moins que l'on pouvait faire était de l'évacuer d'abord à l'hôpital Mohamed Boudiaf de la même ville où existe un service de pneumologie. Si son cas se révèle grave, on pouvait évacuer le malade vers le CHU. Cela révèle que la situation sanitaire dans notre wilaya est encore loin de garantir dans une certaine mesure une prise en charge adéquate et efficace. Parfois, ce sont les cliniques privées qui suppléent aux carences dont souffre le secteur public, comme pour le cas des analyses médicales. L. B.



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