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"L'Etat doit soutenir le théâtre"



Dans le sillage de sa conférence, le metteur en scène n'a pas omis au passage d'évoquer «la consécration effective de la liberté théâtrale en Algérie».Il n'en fallait pas plus au metteur en scène Ahmed Aggoune pour revenir à la sempiternelle question liée aux finances tout en plaidant pour l'apport du soutien de l'Etat au théâtre. En tenant sa conférence dans l'après-midi de dimanche dernier, il a estimé juste que «le soutien de l'Etat au théâtre est de nature à stimuler davantage la créativité en Algérie».En présentant la pièce El Foundouk, Ahmed Aggoune n'est pas allé par quatre chemins pour réitérer la nécessité de l'apport financier de l'Etat à cet art connaissant des mutations rapides. Il accompagne ses dires en les argumentant par le fait que «le soutien de l'Etat au théâtre, notamment en matière de financement et de logistique, est une motivation idéale pour impulser la création artistique». Dans le sillage de sa conférence il n'a pas omis au passage d'évoquer «la consécration effective de la liberté théâtrale en Algérie». Ahmed Aggoune n'a également pas nié que «l'évolution du climat culturel et artistique dans le pays est devenue une réalité palpable». La censure ne touche pas le théâtre. Ahmed Aggoune est plus que convaincu d'une telle réalité tout en la défendant.«La liberté de créativité en Algérie est traduite par l'absence de contrôle sur les textes et les idées, ainsi que par les efforts de l'Etat dans l'édification de théâtres et de salles de représentations dans le pays», a-t-il affirmé avant d'évoquer d'autres questions liées à la réalité du 4ème art en Algérie, dont celles de la formation dans le domaine théâtral et de l'écriture théâtrale.Les changements influent sur le théâtre. La neuvième édition du Festival du théâtre arabe se poursuit dans les deux villes phares de l'Ouest, Oran et Mostaganem. Que ce soit sur les planches ou encore dans les conférences-débats, plusieurs sujets de pointe sont abordés, y compris les sujets d'actualité qui fâchent ou encore ceux qui influent comme l'actualité. C'est le cas du metteur en scène égyptien Sameh Mahrane qui a indiqué que «les changements opérés dans le Monde arabe influeront de manière positive sur le théâtre arabe». Dans sa communication sur le texte théâtral, Sameh Mahrane est allé droit dans son sujet en ne laissant rien au hasard sans toutefois omettre d'aborder les changements que connaît le Monde arabe.Le conjoncture, pour ce metteur en scène, profite à la production des pièces de théâtre de haute facture. En ce sens, il a souligné que «ces changements auront des répercussions positives sur le théâtre arabe». Il a ajouté que «ce théâtre est appelé à devenir plus qualitatif aussi dans les textes que dans le recours à des moyens pouvant offrir au public une représentation théâtrale complète». D'importants thèmes, mettant à la page l'actualité arabe, peuvent constituer des scénarios de pièces de théâtre.«La scène arabe, marquée par des guerres et conflits fratricides, peut offrir des thèmes que peut traiter le 4ème art», a estimé le metteur en scène égyptien expliquant que «le 4ème art arabe est en développement constant imposé par ses évolutions permanentes et par l'esprit créatif de la jeune génération des hommes de théâtre arabe». Revenant sur l'édition de cette année se tenant aussi bien à Oran qu'à Mostaganem, le metteur en scène égyptien, évaluant le niveau des présentations théâtrales arabes, dira que celles-ci «pièces théâtrales» sont de haut niveau et abordent des problématiques intimement liées à la société arabe, notamment la différence des cultures et les déchirements induits par cette diversité.


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