«L'unité nationale, une ligne rouge à ne pas franchir»

Le coordinateur général du Parti des Jeunes (PJ), Hamana Boucherma a insisté, avant-hier, samedi, à Batna, sur la nécessité de préserver la cohésion du peuple et l'unité nationale, acquise, a-t-il dit, au prix de gros sacrifices.«L'unité nationale est une ligne rouge à ne pas franchir», a-t-il indiqué. S'exprimant au cours d'un meeting électoral animé à la salle de cinéma de la cité Ennasr, au chef-lieu de wilaya, dans le cadre de la campagne électorale des législatives du 4 mai prochain, M. Boucherma, a assuré que la cohésion du peuple constitue la base de l'unité du pays et la soupape de la sécurité. «Il n y a pas de place pour le régionalisme », a-t-il dit. Le Parti des Jeunes, a fait observer Hamana Boucherma, est un mouvement populaire où toutes les idéologies s'effacent pour une seule appartenance, l'Algérie. «Notre formation politique ?uvre à concrétiser le rêve des chouhada de la guerre de Libération nationale comme Mustapha Benboulaid, Ben M'hidi et les autres, pour la mise en place d'un Etat démocratique, basé sur la justice sociale dans le cadre des principes islamiques. Pour sa part, le président du parti El Wassit Essiyassi, Ahmed Laroussi Rouibate, a recommandé, avant-hier samedi, à Mostaganem, aux électeurs de porter leurs choix sur des compétences capables, a-t-il indiqué, d'assumer la responsabilité de défense les libertés essentielles. S'exprimant lors d'un meeting électoral pour le scrutin du 4 mai prochain, le chef de file du parti El Wassit Essiyassi, a appelé la population à voter au profit des candidats de son parti. «Nos candidats représentent des compétences capables d'assumer la responsabilité de défendre les libertés politiques et lever les entraves qui bloquent une réelle participation des citoyens à l'exercice de leurs droits politiques», a-t-il soutenu. Tout en assurant de la contribution de son parti à l'effort national pour faire sortir le pays de la crise, Ahmed Laroussi Rouibate s'est dit convaincu de l'idée d'une transition pacifique et démocratique. «Nous nous engageons, en cas d'obtention de sièges au prochain parlement, à porter haut la voix du citoyen, protéger son pouvoir d'achat et préserver l'Etat, ses symboles ainsi que les constantes nationales», a-t-il fait observer. Le président du Mouvement de la société pour la paix (MSP), Abderrazak Mokri, a, quant à lui, plaidé, avant-hier samedi, à Touggourt (Ouargla) pour la constitution d'une «alliance pour l'Algérie» où, a-t-il indiqué, régneraient la quiétude, l'amitié et l'entraide et où seraient bannies la haine et la discorde. S'exprimant lors d'un meeting électoral pour le scrutin du 4 mai prochain, au nom de l'Alliance MSP-Front du Changement (FC), M. Mokri a estimé que l'Algérie dispose de compétences lui permettant d'ériger des pôles de développement, où, a-t-il fait observer, le chômage, la crise de logement et les problèmes d'éducation et de couverture sanitaire seraient inexistants et qui s'appuierait, outre le développement du riche segment touristique, sur l'agriculture pour assurer l'autosuffisance et ne plus recourir à l'importation de produits alimentaires. Le temps était venu pour tous les citoyens qui croient en ce pays, de constituer une alliance pour une Algérie, a poursuivi ce même responsable politique, relevant que cette Alliance MSP-FC jouit, d'une large base populaire. Notre Alliance compte en son sein des compétences en mesure, a encore poursuivi Abderrazak Mokri, d'appliquer son programme intitulé «Le rêve algérien», prédisant, au passage, de fortes chances de gagner ces élections pour peu que ce scrutin soit à l'abri de la fraude.