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Le phénomène "envahit" nos villages



Le phénomène de la consommation de drogue a envahi les villages ces dernières années, a signalé un psychiatre, Hamid Adane, lors d'une rencontre organisée par la direction de la jeunesse et des sports au centre de loisirs scientifique (CLS) de Tizi-Ouzou.Le phénomène de la consommation de drogue a envahi les villages ces dernières années, a signalé un psychiatre, Hamid Adane, lors d'une rencontre organisée par la direction de la jeunesse et des sports au centre de loisirs scientifique (CLS) de Tizi-Ouzou.Faisant valoir son expérience à l'établissement hospitalier spécialisé (EHS) d'Oued-Aïssi, il a tiré la sonnette d'alarme quant à la montée "inquiétante" de la toxicomanie en milieu des jeunes, soutenant que la lutte contre ce phénomène nécessite la conjugaison de tous les efforts et l'implication de tous les acteurs de la société."Autrefois protégés par les traditions et la religion, les villages sont aujourd'hui envahis par la drogue et toutes les couches sociales sont touchées par ce fléau qui devient une charge sur les plans social et économique vu les conséquences qui en découlent", a-t-il indiqué à l'occasion de cette journée placée sous le thème :"Le jeune contre la drogue et la violence". Tout en citant les causes qui poussent les jeunes vers la drogue, tels que les difficultés de communication, les maladies mentales, le manque de supervision des parents, la mauvaise fréquentation, la déperdition scolaire et le milieu familial brisé, l'intervenant a rappelé que ce fléau mène souvent vers la délinquance et la violence dont les actes connaissent également une augmentation au sein de la société algérienne. Intervenant dans le même sillage, le lieutenant Azeddine Chihami,chef de la brigade de lutte contre le trafic de stupéfiants de la sûreté de wilaya de Tizi-Ouzou, a relevé "une hausse dans le nombre d'affaires traitées au cours des trois dernières années".Durant les quatre premiers mois de l'année en cours, 70 affaires relatives à la détention, commercialisation et consommation de drogues ont été traitées et pour lesquelles 102 personnes ont été interpellées et placées en détention. En 2015, pas "moins de 191 affaires ont été enregistrées et 289 individus arrêtés dans le cadre des activités de la brigade pour une quantité de 79 kilogrammes de kif saisis, alors qu'en 2014, quelque 98 affaires ayant impliqué 154 dealers ont été recensées".Le même responsable a rappelé que "des actions de sensibilisation et d'information sur le dangers de la drogue sont menées régulièrement en direction des jeunes sur l'ensemble du territoire de la wilaya dans le cadre du programme de la Sûreté de wilaya, en plus des actions menées en collaboration avec les différents partenaires, à l'instar de la DJS, la direction de l'éducation et le mouvement associatif".Des médecins et des psychologues ont abordé, pour leur part, "les effets de la consommation de stupéfiants sur la santé physique et mentale de l'individu, et les moyens de prise en charge des toxicomanes à travers les cures".Au terme des travaux de cette rencontre, des recommandations ont été retenues par les participants, dont la multiplication des actions de sensibilisation et de prévention en faveur des jeunes, la création de centres médico-sociaux pour la prise en charge des jeunes toxicomanes et l'insertion des jeunes dans le milieu social à travers le sport et la culture.Les participants ont aussi convenu du lancement d'un travail intersectoriel entre les ministères de la Jeunesse et des Sports, la Culture, la Solidarité nationale, le Travail, l'Education et les Affaires religieuses en vue d'instaurer une dynamique qui permettra de cerner davantage les phénomènes de la drogue et de la violence.Faisant valoir son expérience à l'établissement hospitalier spécialisé (EHS) d'Oued-Aïssi, il a tiré la sonnette d'alarme quant à la montée "inquiétante" de la toxicomanie en milieu des jeunes, soutenant que la lutte contre ce phénomène nécessite la conjugaison de tous les efforts et l'implication de tous les acteurs de la société."Autrefois protégés par les traditions et la religion, les villages sont aujourd'hui envahis par la drogue et toutes les couches sociales sont touchées par ce fléau qui devient une charge sur les plans social et économique vu les conséquences qui en découlent", a-t-il indiqué à l'occasion de cette journée placée sous le thème :"Le jeune contre la drogue et la violence". Tout en citant les causes qui poussent les jeunes vers la drogue, tels que les difficultés de communication, les maladies mentales, le manque de supervision des parents, la mauvaise fréquentation, la déperdition scolaire et le milieu familial brisé, l'intervenant a rappelé que ce fléau mène souvent vers la délinquance et la violence dont les actes connaissent également une augmentation au sein de la société algérienne. Intervenant dans le même sillage, le lieutenant Azeddine Chihami,chef de la brigade de lutte contre le trafic de stupéfiants de la sûreté de wilaya de Tizi-Ouzou, a relevé "une hausse dans le nombre d'affaires traitées au cours des trois dernières années".Durant les quatre premiers mois de l'année en cours, 70 affaires relatives à la détention, commercialisation et consommation de drogues ont été traitées et pour lesquelles 102 personnes ont été interpellées et placées en détention. En 2015, pas "moins de 191 affaires ont été enregistrées et 289 individus arrêtés dans le cadre des activités de la brigade pour une quantité de 79 kilogrammes de kif saisis, alors qu'en 2014, quelque 98 affaires ayant impliqué 154 dealers ont été recensées".Le même responsable a rappelé que "des actions de sensibilisation et d'information sur le dangers de la drogue sont menées régulièrement en direction des jeunes sur l'ensemble du territoire de la wilaya dans le cadre du programme de la Sûreté de wilaya, en plus des actions menées en collaboration avec les différents partenaires, à l'instar de la DJS, la direction de l'éducation et le mouvement associatif".Des médecins et des psychologues ont abordé, pour leur part, "les effets de la consommation de stupéfiants sur la santé physique et mentale de l'individu, et les moyens de prise en charge des toxicomanes à travers les cures".Au terme des travaux de cette rencontre, des recommandations ont été retenues par les participants, dont la multiplication des actions de sensibilisation et de prévention en faveur des jeunes, la création de centres médico-sociaux pour la prise en charge des jeunes toxicomanes et l'insertion des jeunes dans le milieu social à travers le sport et la culture.Les participants ont aussi convenu du lancement d'un travail intersectoriel entre les ministères de la Jeunesse et des Sports, la Culture, la Solidarité nationale, le Travail, l'Education et les Affaires religieuses en vue d'instaurer une dynamique qui permettra de cerner davantage les phénomènes de la drogue et de la violence.



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