Algérie - Revue de Presse

Le président de la commission de préparation du congrès des auto-écoles dément


«Le permis de conduire à 3 millions, c’est de l’intox» Invité hier au siège de l’Union générale des commerçants et artisans algériens (UGCAA), le président de la commission nationale de préparation du congrès des auto-écoles, Benseghir Sid Ahmed, a mis fin aux rumeurs colportées ça et là faisant état, selon lui, de l’augmentation des frais du permis de conduire pour les porter à 30.000 DA. «Pour le moment, on n’a reçu aucune circulaire de la part du ministère des Transports. Certes, le dernier arrêté fixant les frais du fameux sésame date de 1987 et les prix sont libres. Seulement, on préfère que l’Etat fixe lui-même les honoraires pour l’obtention du permis. Le volume horaire est actuellement de 25h pour la conduite et de 12h pour le code, conformément à la réglementation en vigueur ». Ajoutant qu’«Â on est pour toutes les lois et circulaires émanant du ministère de tutelle, qui sont dans l’intérêt du citoyen». Le représentant des gérants des auto-écoles soulève, par ailleurs, le problème du redressement fiscal qui pourrait frapper leur corporation si jamais ils auront à appliquer cette majoration au courant de l’année, et parle de l’organisation anarchique du secteur comptant quelque 3.660 auto-écoles et qui, selon lui, se trouve sans représentativité en tant que fédération au sein de l’UGCAA. Il appelle à ce propos à ce que la durée de recyclage pour les titulaires du nouveau CAPP (certificat d’aptitude professionnelle et pédagogique) soit étendue à 3 ou 4 ans pour en faire de bons moniteurs. Ainsi que l’ouverture d’autres circuits d’apprentissage de la conduite et la suppression des candidats libres, «dans le strict respect de la réglementation». Il souhaite également que soient instaurées des inspections au niveau de ces établissements pour surveiller de près le bon fonctionnement de cette activité. D’autre part, M. Benseghir dénonce les «Â propos diffamatoires » dont ont été ciblés les gérants des auto-écoles, accusés d’être à l’origine des accidents de la route. «Â Nous estimons aujourd’hui que nous sommes lésés dans nos droits par rapport à cette question cruciale qui interpelle tout un chacun », tient-il à préciser. Pour lui, les causes majeures de l’augmentation des accidents de la route sont à recenser dans «Â le manque de panneaux de signalisation routière, un balisage non visible à l’œil nu, des infrastructures routières défaillantes, mais aussi dans l’accroissement du parc automobile ». Interrogé, d’autre part, sur le permis à points comme mesure dissuasive contre les chauffards, à l’instar de ce qui se fait ailleurs, le représentant des auto-écoles estime qu’«Â il est un peu tôt pour appliquer cette mesure ». Mais il se dit en faveur des «Â sanctions sévères contre les infractions au code de la route ». Abed Tilioua


Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)