Le prix du mètre carré et la formule de paiement décriés: Enième sit-in des souscripteurs du LPP devant le siège de l'ENPI

Un autre sit-in a été tenu hier devant le siège de la direction régionale de l'entreprise nationale de la promotion immobilière d'Oran par les souscripteurs de la formule du logement promotionnel. Une fois encore, les protestataires revendiquent « la révision du prix du mètre carré à la baisse et, l'allégement des modalités de payement, selon le souhait et les capacités financières de la grande majorité des souscripteurs. En effet, le souhait de la majorité des protestataires est d'opter pour un acquittement via des mensualités qui seront versées directement sur le compte de l'ENPI comme pour le cas de la formule AADL.L' ensemble des souscripteurs à la formule LPP sont «mécontents de la non-réponse et l'indifférence enregistrée par les responsables ainsi que le mépris du cadre algérien, sans prendre en considération les moyens limités de certains d'entre eux pour l'acquisition du logement autrefois considéré comme un rêve, devenu une première nécessite pour abriter nos enfants», peut-on lire dans une lettre déposée hier au niveau de la direction de l'entreprise nationale de la promotion immobilière.
D'autres problèmes ont été soulevés par les contestataires dans cette lettre comme la révision du prix du mètre carré (retour au prix initialement lancé), le paiement direct au profil de l'ENPl selon une formule similaire à AADL sans contrainte de passer par la banque, donner des solutions aux Ex-«AADListes» / retraités et retraitables ainsi que ceux dont le salaire a diminué, et une solution pour les gens exclus à cause d'un héritage négligeable qui ne peut leur suffire pour acquérir un toit digne et acceptable». Au final, tous ces souscripteurs rencontrés lors de ce sit-in portent leurs espoirs sur la toute récente déclaration du ministre de l'Habitat Abdelhamid Temmar allant dans le sens de revoir le prix du mètre carré, qu'ils espèrent vers la baisse surtout qu'il était au départ de 45.000 dinars pour grimper à 106.000 dinars sans aucune distinction de zones ou de wilaya. Leurs espoirs sont aussi sur la création d'une banque du logement et de revoir les formules de financement comme c'est le cas pour l'AADL. Il y a lieu de signaler que ces souscripteurs organisent régulièrement des sit-in, avec l'espoir de voir les responsables concernés, se pencher sérieusement sur leur cas.