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Le tronçon routier vers Sidi Rached bloqué


Le tronçon routier vers Sidi Rached bloqué
Des sources authentifiées font état de la fermeture depuis dimanche passé du tronçon routier menant du quartier Lahouel à Sidi Rached, vers Ahmer El Aïn.Cette situation qui a duré pendant toute la journée de dimanche a vu un aboutissement heureux dès l'arrivée des gendarmes qui ont éparpillé les manifestants et ont permis aux automobiliste de traverser le tronçon routier, bloqué durant toute la journée du dimanche. Toujours selon nos sources, les raisons de cette manifestation banale sont dues à la volonté des conducteurs des bus de transport urbain de ne pas transporter les étudiants de cette région vers l'université de Tipasa, perturbant sérieusement les études de ces derniers. C'est ainsi que les parents et les étudiants qui résident à Sidi Rached et ceux habitant dans le quartier Lahouel, ex-ferme coloniale El Yahudi sis à 12 kilomètres de Tipasa, se sont rassemblés en décidant de bloquer la circulation automobile allant de Sidi Rached à Ahmer El Aïn. Cela a créé un embouteillage monstre sur cette route durant plusieurs heures. Mais à quoi est dû cet évenement ' Un ancien transporteur de voyageurs jette un pavé dans la mare, en affirmant : «Le problème de fond peut être résolu par la direction des transports de Tipasa, en disciplinant l'entreprise de wilaya ETUT, afin qu'elle entre dans le chef-lieu de la daïra de Ahmer El Aïn et en passant par les agglomérations de Cinq Martyrs, par Sidi Rached et toutes les localités empruntés par des collégiens, les lycéens et les travailleurs et non pas dans le sens Hadjout-Ahmer El Aïn. C'est-à-dire qu'il y a un problème d'organisation et de discipline du transport des voyageurs, qu'il convient de régler en urgence au risque de voir un mécontentement citoyen», martèle notre interlocuteur. Nos sources nous apprennent que c'est «la décision des conducteurs de bus de transport urbain de ne pas transporter les étudiants, les lycéens et les travailleurs, en shuntant les arrêts et en refusant de s'arrêter dans les arrêts réglementaires prévus du fait que ces chauffeurs ont exigé l'installation de ralentisseurs sur ce tronçon. «Cela est un faux prétexte», nous affirme cette source Ainsi, la volonté des chauffeurs de bus a primé dans cette situation, bien que «ces derniers s'exposent à des sanctions graves pour refus de travail et empêchement des étudiants de rejoindre les bancs de l'université», nous confie un résident de Ahmer El Aïn. Un autre habitant de Sidi Rached, parent d'un étudiant à Tipasa, nous dira : «Le rapport que pourrait établir les gendarmes dans une telle situation pourrait aussi être fatal pour l'emploi de ces chauffeurs qui risquent de se retrouver au chômage et écoper d'une sanction disciplinaire.» Et de s'insurger : «Depuis quand des salariés imposent leur loi avec de fausses assertions '»


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