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Les dialysés de Sour El-Ghozlane crient au scandale




Les dialysés de Sour El-Ghozlane crient au scandale
Les dialysés de la commune de Sour El-Ghozlane, daïra située au sud de la wilaya de Bouira, connaissent, ces derniers temps, certaines difficultés à se soigner correctement. Et pour cause. Le manque récurrent d'un médicament anticoagulant au service d'hémodialyse de l'EPH des Frères-Yahiaoui de cette circonscription. D'ailleurs, et pour manifester leur mécontentement quant à cette situation qu'ils qualifient d'inacceptable, une vingtaine d'entre eux ont refusé, hier, de se soigner. Selon certains d'entre eux, la rareté de ce médicament gêne considérablement leur prise en charge et transforme leur séance d'hémodialyse en un véritable calvaire. "À chaque fois que nous venons, on nous dit que l'anticoagulant, indispensable à notre traitement, est introuvable", soulignera un dialysé. Cet état de fait a donc poussé ces malades à "boycotter" leur séance en guise de protestation. Selon un médecin néphrologue de l'EPH de Bouira, car ceux de Sour El-Ghozlane ont refusé de s'exprimer, les patients hémodialysés au long cours présentent "paradoxalement également un état hypercoagulable dont l'étiologie est multifactorielle, ce qui induit un déficit en antithrombine en cas de syndrome néphrotique concomitant", a-t-il fait savoir. Et d'ajouter : "L'anticoagulation est difficile chez les patients avec insuffisance rénale en raison de troubles de la fonction plaquettaire et de l'élimination rénale de certains anticoagulants. D'où la nécessité de l'injection d'un anticoagulant." Renseignement pris auprès du président de l'Association des dialysés de Bouira, Rabah Izem, ainsi que des responsables de la DSP de Bouira, il s'est avéré qu'un quota de ce médicament vient d'être livré à l'ensemble des services d'hémodialyse à travers la wilaya. En outre, les dialysés de Sour El-Ghozlane interpellent encore et toujours les pouvoirs publics, notamment les services de la DSP de Bouira, sur les "défaillances" et "l'absentéisme récurrent" du néphrologue à Sour El-Ghozlane. "Ce n'est pas la première fois que notre médecin s'absente en nous laissant dans une situation critique. C'est inadmissible", se sont-ils offusqués.RAMDANE B.

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