Algérie - A la une

Les femmes élues se forment à Béjaïa




L'Algérie est classée à la 27e place dans le monde et à la première parmi les pays arabes.Initiée par le ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales en partenariat avec le Programme des Nations unies pour le développement (Pnud), les 12 femmes élues que comptent les assemblées locales de la wilaya de Béjaïa sont depuis hier en formation. Celle-ci qui s'étalera sur quatre jours et est assurée par des experts nationaux et internationaux. Dans son allocution d'ouverture, le chef de l'exécutif de la wilaya de Béjaïa s'est félicité de cette rencontre-formation qui ne manquera pas de se traduire par les résultats conséquents sur la manière de gérer les affaires locales et la prise en charge des préoccupations citoyennes.Lui succédant, Christine Amaral, la représentante du programme des Nations unies pour le développement en Algérie, a relevé «une avancée considérable en matière de représentativité de la femme dans les assemblées locales, une avancée qui résulte des différents mécanismes et autres meures prises par l'Etat algérien pour la promotion du rôle de la femme et son émancipation». Cependant, ajoute-t-elle «le quota ne doit pas être une fin en soi, il faut que la femme ait la parole». «L'Algérie qui a ratifié toutes les conventions internationales relatives à la violence faite aux femmes, se présente aujourd'hui comme leader, dont l'expérience peut constituer une source d'inspiration pour de nombreux pays», souligne-t-elle affirmant que «l'idée de chercher les voies et les moyens pour exploiter cette expériences au niveau mondial existe». «Le Pnud Algérie contribue aux efforts nationaux pour la consolidation de l'Etat de droit en soutenant la mise en oeuvre des programmes de réformes institutionnelles en cours, au travers d'actions de renforcement des capacités des institutions nationales ainsi que des associations de la société civile», a-t-elle soutenu, n'omettant pas de rappeler que la représentation de la femme dans les différents Parlements dans le monde ne dépasse pas en moyenne les 21% alors qu'elle est en Algérie de l'ordre de 31%. Ce qui la place à la 27e place dans le monde et à la première parmi les pays arabes. De son côté, Mme Fatiha Hamrit, directrice de la gouvernance locale au ministère de l'Intérieur a estimé que cette session de formation «vise à relever les performances des élues locales en matière de gestion, dans le cadre de la décentralisation et de la modernisation de l'administration locale, en vue de mieux répondre aux attentes des citoyens et d'améliorer le service public de proximité». Pour sa part, M. Ali Rabhi a relevé que «être femme élue en Algérie n'est pas une chose facile» et que «la formation peut servir de catalyseur ouvrant la voie à une affirmation plus accrue du rôle de la femme dans la gestion des affaires locales». Deux ateliers ont été formés pour discuter des objectifs assignés à cette session de formation qui entre dans le cadre d'une deuxième série rendue obligatoire devant la demande présente des différentes wilayas du pays.A noter que le programme des Nations unies est lancé depuis 2013 avec l'appui de la Norgève. En 2015, le Canada et les Pays- Bas se sont mis de la partie. Il est attendu une prochaine participation algérienne pour pourvoir en moyens ce programme.


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