Algérie - Aérien

les infrastructures aéroportuaires !



les infrastructures aéroportuaires !
Le ministre des Travaux publics, Amar Ghoul:Quel bilan faites-vous des infrastructures aéroportuaires ? Est-il prévu la construction de nouveaux aérodromes ? Réponse: Le bilan relatif aux infrastructures aéroportuaires est très satisfaisant. Actuellement, le patrimoine aéroportuaires est composé de 55 aérodromes, dont 36 ouverts à la Circulation aérienne publique (CAP), les autres destinés à un usage restreint : évacuation sanitaire, lutte anti- acridienne, aéropostale, aéro-club. Durant le quinquennal 2005-2009, l’objectif portait sur la continuité des efforts de rattrapage, afin de se mettre au niveau des normes internationales et de ramener la moyenne d’âge au-dessous de 10 ans à l’échéance 2009. Cet effort se justifie pleinement pour certaines pistes d’atterrissage, dont le potentiel de portance était largement consommé. Il y a lieu de noter que durant cette phase 2005-2009 quatre nouveaux aéroports ont été réalisés : Chlef, El Bayedh, Setif, In Guezam. Pour le quinquennal 2010-2014, il n’est pas prévu la construction de nouveaux aérodromes en l’état actuel du transport aérien, hormis la réalisation de la deuxième piste au niveau de l’aérodrome Es-Sénia, l’extension de la piste de l’aérodrome de Sétif et l’étude de faisabilité de l’aérodrome de Touggourt. Le programme d’actions arrêté à cet effet s’est limité à l’amélioration des caractéristiques géométriques des infrastructures, l’extension des pistes d’envol et/ou l’augmentation des capacités des aires de stationnement et de manœuvre. Ces actions visent la prise en charge d’une croissance prévisionnelle du trafic et de l’évolution de la taille des aéronefs. Ces actions futures d’adaptation, de réhabilitation ou de modernisation sont programmées pour poursuivre la politique de désenclavement du territoire et pour répondre à la croissance du trafic aérien et à l’évolution de la taille des aéronefs. Aussi, l’effort restant à consentir consistera essentiellement à rentabiliser et à moderniser les aérodromes existants plutôt qu’à s'orienter vers de nouvelles créations.
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