Algérie - A la une

Les JCC zappent les cinéastes algériens du 50e anniversaire


Les JCC zappent les cinéastes algériens du 50e anniversaire
«Les Tunisiens l'aâbouli tchaktchika.» Rouiched lors de sa participation aux JCCAu moment où les artistes tunisiens sont aidés par les productions algériennes, une trentaine ont travaillé sur le film «Larbi Ben Mhidi» de Bachir Derraïs, une quinzaine de techniciens sur le film de «Le Puits» de Lotfi Bouchouchi, sans oublier le projet de «Saint Augustin», dont la production a été entièrement portée par l'Algérie et les productions pompées par les Tunisiens durant le mois sacré de Ramadhan, aucun cinéaste algériens n'est invité pour être honoré à l'occasion du 50e anniversaire de la création des Journées cinématographiques de Carthage. Les organisateurs ont choisi de rendre hommage aux grands maîtres du 7e art arabe et africain, tout au long de la semaine du festival comme Youssef Chahine, Abbas Kiarostami, Djibril Diop Mambéty, Idrissa Ouedraogo... mais aussi à des cinéastes tunisiens qui nous ont quittés cette année: Kalthoum Bornaz, Adnen Meddeb et Taoufik Raïes. Mais aucun cinéaste ou comédien algérien disparu ou vivant ne figure dans les hommages des JCC. Et pourtant le festival d'Annaba a rendu hommage à la réalisatrice tunisienne Kalthoum Bornaz. Les organisateurs du Festival de Annaba qui ne connaissent pas visiblement la réalisatrice tunisienne se sont même trompés sur sa photo et l'ont confondue avec notre grande comédienne algérienne Keltoum, sans qu'aucun artiste ou réalisateur algérien ne dénonce cette erreur de casting. Le festival d'Annaba qui a négligé les artistes algériens, a en revanche ramené de Tunis plus de 100 personnes, entre artistes, chanteurs ainsi que des troupes pour jouer le rapprochement entre l'Algérie et la Tunisie. Néanmoins, ce n'est pas le cas sur le terrain de la réalité. Les JCC n'ont jamais mis le paquet sur le cinéma algérien. Les grands cinéastes algériens comme Amar Laskri, originaire de Annaba et très proche de la Tunisie qui a fait la révolution en Tunisie a été oublié par les JCC. Même cas de figure pour Bouamari, qui a été le premier Algérien à remporter un prix aux JCC en 1972 avec «Le charbonnier». Même le grand Merzak Allouache qui à remporté plus de trois Tanit aux JCC avec notamment, «Bab el Oued city» en 1994, «Salut Cousin» en 1995 et «Les aventures d'un héros» en 1978 a été oublié par les JCC. A cela, s'ajoute Ahmed Rachedi qui a remporté un Tanit en 1980. Les JCC sont allés jusqu'à oublier le seul cinéaste arabe à décrocher une Palme d'or à Cannes en 1975, Mohamed Lakhdar Hamina. Les JCC ont préféré offrir le Prix du 50e anniversaire au cinéaste tunisien Ferid Boughedir, qui est présenté comme un militant permanent du cinéma tunisien, ayant participé à toutes les sessions des JCC à divers titres, mais qui a toujours été jaloux des performances du cinéma algérien et du talent de ses cinéastes. On n'oubliera jamais comment les JCC ont offert le Prix d'interprétation à une jeune enfant pour le film «Halfaouine» du même Farid Boughedir et écarté arbitrairement Rouiched du Prix d'interprétation. Cette année, les JCC ont préféré rendre hommage à Adel Imam, la grande star égyptienne, qui sera présent lors de la soirée de clôture, le 5 novembre prochain. «Maâliche Rabi Kheir.»[email protected]/* */


Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)