Les parents d'élèves se démarquent de ceux qui appellent au boycott des cours

En réaction aux appels de certaines organisations incitant au boycott des cours, les parents d'élèves de plusieurs associations et fédérations à travers l'ensemble des pays se démarquent de cet état de fait.Les signataires des communiqués, rejetant par la même occasion toute exploitation de l'éducation nationale à des fins politiques. En effet, la Fédération nationale des parents d'élèves et l'Association nationale des parents d'élèves ont affirmé mardi à Alger «se démarquer définitivement» des voix prétendant représenter les parents d'élèves et appelant au boycott des cours. Les deux associations ont déclaré dans un communiqué commun «rejeter catégoriquement toute exploitation de l'école à des fins politiques ou idéologiques», ajoutant qu'elles «se démarquent définitivement" des voix prétendant représenter les parents d'élèves et appelant au boycott des cours». Elles lancent, dans ce sens, un appel «à la sagesse et à l'adhésion pour préserver l'école et l'intérêt national afin de parvenir à une école moderne et de qualité pour tous». Les deux associations ont exprimé, par ailleurs, leur «réprobation à la campagne acharnée contre le système éducatif et les tentatives visant à perturber la rentrée scolaire et à gâcher le joie des enfants et leurs familles en cette étape importante et sensible du cursus scolaire». Aussi, les deux associations appellent tout un chacun à «davantage de vigilance et à la nécessité d'accompagner ceux qui sont en charge du secteur de l'éducation». Comme nous l'avons rapporté dans notre précédente édition, le ministère envisage de poursuivre en justice l'organisation nationale des parents d'élèves pour incitation des parents d'élèves au boycott de l'école. «C'est une pratique contraire aux dispositions de la Constitution sur l'enseignement obligatoire entre 6 et 16 ans. L'Etat est responsable de la scolarisation, l'appel de l'organisation au boycott de l'école est un appel à la division», a indiqué le représentant du ministère de l'Education. Ce dernier devait ajouter que l'organisation obéissait à une tendance politique et se souciait peu de l'intérêt de l'élève en voulant pour preuve que cet organisme n'a pas signé la charte d'éthique du secteur de l'éducation. A ce même sujet, plusieurs associations, mouvements et représentants des organisations des parents d'élèves n'ont pas manqué de dénoncer l'appel au boycott, tirant à boulets rouges sur ceux qui voulaient perturber la bonne marche du secteur de l'éducation. Nos interlocuteurs ont fait savoir que ceux qui appellent au boycott ne représentent qu'eux-mêmes, indiquant que les parents d'élèves n'accepteront jamais qu'ils soient représentés par des personnes qui exploitent l'école pour des objectifs exclusivement politique. «Nous ne savons pas comment ces individus ont-ils été élus pour représenter nos enfants, ont?ils expliqué. Ces deniers devaient ajouter que la majorité des parents d'élèves refusent d'être représentés par des militants et des dirigeants de partis et mouvements politiques. «Il ne faut pas cacher le soleil avec un tamis, seuls les militants des partis islamistes qui tentent de déstabiliser le secteur de l'éducation». Nos interlocuteurs devaient ajouter que les pseudos représentants des parents d'élèves sont contre toute chose en relation avec la technologie, la science et la modernité.