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Les travailleurs réclament la révision de leur classement



Les travailleurs réclament la révision de leur classement
"Nous ne comprenons pas, par exemple, comment des formateurs ayant un bac plus cinq, voire plus, et ayant cumulé plus de 20 ans de service se retrouvent toujours à la catégorie 13, alors qu'avec le même diplôme et le même nombre d'années de service, un professeur dans l'éducation nationale est classé à la catégorie 16", soulignent-ils.Les travailleurs du secteur de la formation professionnelle dans la wilaya de Tizi Ouzou s'apprêtent à renouer avec la protestation pour demander que les inégalités induites par la promulgation, en 2006, de la loi portant statuts particuliers des travailleurs de la fonction publique soient prise en charge par la tutelle. Les travailleurs comptent saisir leur tutelle essentiellement au sujet de trois principales revendications, à savoir la révision, dans les meilleurs délais, du statut particulier des travailleurs de la formation professionnelle et plus particulièrement celui du corps des formateurs et des adjoints techniques et pédagogiques, la révision du classement des catégories ainsi que la bonification pour les fonctionnaires cumulant plus de vingt ans de service dans l'enseignement. À ce titre, les travailleurs rappellent qu'afin de rattraper un tant soit peu le décalage en termes de classement par rapport aux autres secteurs de la fonction publique, et pour ne pas réviser le statut particulier des travailleurs du secteur de la formation professionnelle, il a été décidé d'octroyer des promotions exceptionnelles pour tous les corps, mais certains corps, notamment les formateurs et les adjoints techniques pédagogiques, sont laissés pour compte. "Nous ne comprenons pas, par exemple, comment des formateurs ayant un bac plus cinq, voire plus, et ayant cumulé plus de 20 ans de service se retrouvent toujours à la catégorie 13, alors qu'avec le même diplôme et le même nombre d'années de service, un professeur dans l'éducation nationale est classé à la catégorie 16", soulignent-ils. "Nous interpellons l'administration centrale sur les anomalies d'une telle situation et demandons des solutions urgentes et concrètes pour réparer ce préjudice", signifient les travailleurs de la formation professionnelle qui estiment que l'incidence financière ne peut constituer un argument pour justifier un quelconque refus de remédier à cette situation, tant l'effectif concerné ne saurait dépasser 10% de l'effectif global.S. LESLOUS


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