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Les travaux s'éternisent et les élèvent s'impatientent



Les travaux s'éternisent et les élèvent s'impatientent
On se demande à quel objectif répond la promesse de livrer ce lycée dans une semaine'Selon la dernière promesse des responsables du secteur et des élus de l'APC mairie de Boudjima, le nouveau lycée sera réceptionné le 22 janvier, c'est-à-dire dimanche prochain. Les élèves, les enseignants comme les parents d'élèves, au vu de l'état actuel du chantier, en doutent fortement considérant que le délai est trop court pour que l'entreprise réalisatrice puisse achever ce qui reste des travaux.En fait, la promesse a toutes les chances de ne pas être tenue au vu de l'état d'avancement des travaux et des conditions dans lesquelles elle a été faite. Au premier jour de la rentrée des vacances d'hiver, dimanche dernier, les élèves étaient en colère et en grève. L'entreprise réalisatrice a vraisemblablement fait sa promesse pour calmer les élèves et les enseignants qui ont rejoint leurs élèves pour la protesta. L'urgence du moment, qui est donc de calmer les élèves a fait que la promesse était de livrer l'infrastructure dans la semaine qui vient.Aujourd'hui à Boudjima, personne ne croit à la possibilité que les élèves puissent étudier dans un lycée fin prêt. Pour couper la poire en deux, l'on évoque fortement l'éventualité de l'ouverture des classes, mais sans les travaux du gaz et de la cour qui est encore en chantier. Les lycéens seront alors contraints de suivre les cours avec tous les désagréments d'un chantier en cours. Pis encore, même les travaux dont la fin est promise dans les délais se trouvent compromis à cause des intempéries actuelles. Le chantier est à l'arrêt alors que le jour «j» arrive. En tout état de cause, les élèves qui ont longtemps attendu l'ouverture de cet établissement n'ont pas d'autre choix que de se suffire de ce qu'ils ont entre les mains. Les travaux non achevés ne prendront pas encore de temps. Leur intérêt premier est de passer à l'essentiel en rentrant dans leurs nouvelles classes malgré les désagréments. Une année scolaire chargée les attend et le moment venu, au mois de juin ni les élus ni les responsables de l'entreprise réalisatrice ne viendront les aider devant les copies d'examens. Même les parents d'élèves, les responsables de l'établissement et les enseignants sont du même avis. La contestation n'a jamais été une solution, bien au contraire. Leur action de colère, affirment beaucoup de parents d'élèves interrogés, risquent de servir des intérêts politiciens au niveau local. Beaucoup de prétendants, habitués aux jeux de coulisses, n'attendent que cela en ces temps de fin de mandat de tous les élus locaux. A Boudjima comme ailleurs, les élèves et leurs parents doivent rester vigilants. Le passé suffit largement pour éclairer le présent et surtout le futur. Sur ce chapitre justement, les lycéens de Boudjima ont démontré leur capacité à déjouer tous les traquenards dressés par certaines parties qui apparaissent comme les plus zélées de leurs défenseurs. Malgré les nombreuses journées de protestation tenues l'année dernière, ces derniers ont toujours fini par rentrer en classe sans bruit. En fin d'année, la surprise a été grande à Boudjima, sans établissement et contraints de vagabonder entre les collèges, ils sont arrivés en tête du classement de la wilaya de Tizi Ouzou aux examens du baccalauréat. C'est pourquoi donc, les lycéens sont appelés à faire preuve de sagesse dimanche prochain pour faire échouer les desseins machiavéliques de certains qui n'attendent que l'occasion pour semer la zizanie. Aussi paradoxal que cela puisse paraître, il existe bien des individus pour qui un fauteuil d'élu vaut plus cher que l'avenir d'un enfant...d'autrui bien sûr.



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