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Les universités en grève pour 3 jours


Après une période de relative stabilité, l'université est à nouveau secouée par des différentsmouvements deprotestation. Cette fois-ci, c'est le Conseil national desenseignants dusupérieur (Cnes), quirevient à la charge en appelant les siens à travers tout le territoire pour un débrayage de trois jours soit les 17, 18 et 19 décembre.Après une période de relative stabilité, l'université est à nouveau secouée par des différentsmouvements deprotestation. Cette fois-ci, c'est le Conseil national desenseignants dusupérieur (Cnes), quirevient à la charge en appelant les siens à travers tout le territoire pour un débrayage de trois jours soit les 17, 18 et 19 décembre.
Al'origine de cette décision, explique le Cnes dans un communiqué, l'attitude du ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique. Il est reproché au département de Tahar Hadjar d'ignorer les revendications du Cnes et de ne pas s'inscrire dans une démarche de dialogue avec le partenaire social qu'est le Cnes. Le Cnes a, en effet, pris cette décision, à l'issue d'un conseil national tenu, en présence de tous les représentants locaux de ce syndicat autonome, d'opter pour une grève qui durera trois journées durant.
Son conseil national, qui reste en session ouverte, se réunira à l'issue de ce mouvement pour décider des suites à lui donner. Il n'est pas exclu que ses membres opteront pour une grève illimitée. Le Cnes qui qualifie la situation de "catastrophique", revendique la satisfaction inconditionnelle de la plateforme de revendications pour la sauvegarde de l'université dont les principaux points sont :
La revalorisation du salaire de l'enseignant, lasuprématie du scientifique sur l'administratif, davantage dedémocratie dans la gestion des structures universitaires, la prise en charge de la question des logements de fonction, ledéveloppement et la mise enoeuvre d'un projet digne d'une université algérienne moderneet l'arrêt de la politique d'improvisation. La situation àlaquelle est arrivée l'université algérienne, de l'avis du Cnes, ne lui permet pas de former les cadres dont le pays a besoin, encore moins de fournir l'élite de demain. Les enseignants, à travers les différentes négociations, réitèrent les mêmes revendications. Le constat est en effet alarmant.
L'université algérienne se débat, en proie à un malaise profond. Au-delà du fait que l'université ne peut être appréhendée en dehors ducadre sociopolitique général et de la qualité d'enseignement dans les paliers inférieurs, del'avis de nombreux observateurs, les choses empirent. Et ce ne sont certainement pas lesclassements mondiaux danslesquels les universités algériennesfigurent parmi les dernières en Afrique qui viendrontcontredire ce constat.
Al'origine de cette décision, explique le Cnes dans un communiqué, l'attitude du ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique. Il est reproché au département de Tahar Hadjar d'ignorer les revendications du Cnes et de ne pas s'inscrire dans une démarche de dialogue avec le partenaire social qu'est le Cnes. Le Cnes a, en effet, pris cette décision, à l'issue d'un conseil national tenu, en présence de tous les représentants locaux de ce syndicat autonome, d'opter pour une grève qui durera trois journées durant.
Son conseil national, qui reste en session ouverte, se réunira à l'issue de ce mouvement pour décider des suites à lui donner. Il n'est pas exclu que ses membres opteront pour une grève illimitée. Le Cnes qui qualifie la situation de "catastrophique", revendique la satisfaction inconditionnelle de la plateforme de revendications pour la sauvegarde de l'université dont les principaux points sont :
La revalorisation du salaire de l'enseignant, lasuprématie du scientifique sur l'administratif, davantage dedémocratie dans la gestion des structures universitaires, la prise en charge de la question des logements de fonction, ledéveloppement et la mise enoeuvre d'un projet digne d'une université algérienne moderneet l'arrêt de la politique d'improvisation. La situation àlaquelle est arrivée l'université algérienne, de l'avis du Cnes, ne lui permet pas de former les cadres dont le pays a besoin, encore moins de fournir l'élite de demain. Les enseignants, à travers les différentes négociations, réitèrent les mêmes revendications. Le constat est en effet alarmant.
L'université algérienne se débat, en proie à un malaise profond. Au-delà du fait que l'université ne peut être appréhendée en dehors ducadre sociopolitique général et de la qualité d'enseignement dans les paliers inférieurs, del'avis de nombreux observateurs, les choses empirent. Et ce ne sont certainement pas lesclassements mondiaux danslesquels les universités algériennesfigurent parmi les dernières en Afrique qui viendrontcontredire ce constat.


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