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Location de logements




Location de logements
Selon l'étude des prix des locations menée par le site des annonces immobilières Lkeria.com, l'année 2016 a enregistré des hausses vertigineuses.Des hausses qui ne sont pas forcément "imputées à la faiblesse de l'offre, qui reste, certes, en deçà de la demande galopante", relève cette étude. Les intermédiaires ont maintenu la tendance à la hausse avec une moyenne de location allant de 27 000 DA à 62 000 DA pour un appartement de type F3 d'une surface de 50 m2 jusqu'à 29 000 DA à 150 000 DA pour le même logement d'une surface de 100 m3. "L'une des causes de la flambée des prix de l'immobilier en Algérie demeure la prolifération des intermédiaires, ou ce que nous appelons communément les smasrias", note encore l'étude qui détaille, par wilaya, les tarifs des loyers. À Alger, un F3 a atteint en 2016, dans certains quartiers, une moyenne de 62 000 DA et des seuils astronomiques de 350 000 DA. Béjaïa vient en seconde position avec des tarifs hallucinants, allant de 32 000 DA à 150 000 DA, pour le même type de logement. La capitale des Hammadites est suivie par la ville des Genêts avec une moyenne de 25 600 DA et un maximum de 60 000 DA, alors que Blida a connu une flambée de 100% sur le prix moyen (30 000 DA) et de 300% sur le prix maximal (100 000 DA).L'étude explique que "le recours massif des citoyens à ces agents immobiliers du vendredi met à mal non seulement le métier d'agent immobilier, qui est réglementé par la loi, en réduisant considérablement le nombre de transaction passant par les agences agréées, mais influence négativement les prix du marché immobilier, en les dopant artificiellement". Ainsi, le site indique que "l'agent immobilier a le droit à une commission de 1% du prix de cession, soit 10 millions de centimes pour un appartement d'une valeur d'un milliard de centimes pour une transaction. Cette commission de 10 millions de centimes n'influe pas sur le prix de vente, elle est payable à part, souvent en la déduisant du prix de vente". Cet état de fait influe négativement sur la location et permet aux spéculateurs de dicter des prix aléatoires d'un quartier à un autre dans une même wilaya.Autre aspect soulevé par l'étude, les intermédiaires ont maintenu la tendance à la hausse sur le loyer à bas prix. Ainsi, un logement de type F3 d'une surface de 50 m2 avoisine la fourchette de 16 000 à 30 000 DA.En effet, dans certaines nouvelles cités, les intermédiaires proposent des logements sans aucune commodité. Le locataire aura à attendre le branchement du gaz, à retaper la boiserie, à effectuer des travaux de peinture et de plomberie et à renforcer la porte d'entrée. Pis encore, ces cités sont éloignées des infrastructures de base. "Le spéculateur surloue le bien immobilier pour se rémunérer faisant flamber les prix de location qui ont atteint des niveaux très élevés (...) Le passage par l'intermédiaire informel met non seulement le citoyen devant le risque d'une arnaque, mais aussi contribuera à l'augmentation artificielle des prix de l'immobilier", relève la même étude qui recommande par ailleurs "le passage par une agence immobilière pour redresser les prix de l'immobilier en Algérie". "La solution pour freiner l'augmentation vertigineuse des prix de l'immobilier est d'inciter les citoyens à passer par les professionnels pour toutes les transactions et d'éviter les intermédiaires", conclut l'étude.FARID BELGACEM
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