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Manque de liquidités dans les banques




Manque de liquidités dans les banques
Les agences bancaires (BNA, CPA, BADR etc.) implantées dans la ville d'Aïn Beida accusent un déficit en monnaie convertible. Le constat est établi par de nombreux citoyens intéressés par une opération de change.Selon les préposés aux guichets des différentes banques sollicitées, un manque chronique de liquidité en serait la cause. Cette situation a suscité le désarroi des demandeurs du fait qu'elle intervient en pleine période de congé et de vacances. C'est ce qu'ont vécu un grand nombre d'entre eux qui depuis le mois d'août 2016, ont été surpris de s'entendre dire aux guichets ne sont pas disponibles. Cette situation se poursuit toujours malgré le va-et-vient effectués par les intéressés surtout ceux des communes de Berriche et Zorg relevant de la daïra d'Aïn Beida et qui ne disposent d'aucune structure financière. Certains ne sont pas en mesure de supporter ces avatars compte tenu de leur âge avancé, des conditions climatiques ou de leur mauvais état de santé. Bien que certaines agences ne cessent de se déplacer vers Oum El Bouaghi dans une tentative de disposer de liquidité en de devises pour satisfaire leur clientèle, cela s'avère insuffisant au regard du nombre important des demandeurs. Contactés, des responsables des succursales ont indiqué que cette situation est indépendante de leur volonté. Ce problème de manque d'euro ne dépend nullement de nos prérogatives. Il est dû principalement à la grande masse de demandeurs de change en cette période estivale et à la rupture d'approvisionnement en euros. Cette réponse n'est pas faite pour calmer la colère de ce qui attend depuis plusieurs jours. Ils argumentent que leurs congés annuels arrivent à expiration sans pour autant bénéficier de ce droit. Alors que peu de citoyens véhiculés qui après une longue attente ont pu avoir accès au change et qui devront se rendre à la frontière est algéro-tunisienne, en transitant par les postes de Bouchebka et El Meridj, dénoncent la politique de deux poids, deux mesures entre les touristes algériens et tunisiens puisque la taxe de 30 dinars tunisiens est toujours imposée aux Algériens contrairement à leurs homologues tunisiens qui se rendent quotidiennement dans la ville d'Aïn Fakroun pour s'approvisionner en différents produits et qui sont exonérés de cette taxe et qui s'interrogent à quand l'application du système de réciprocité.
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